Capitaine Touré décide de se lancer dans la politique : "Je ne fuirai ni ne reculerai je ferai face avec l’aide des sénégalais..."..."

Mercredi 17 Aout 2022

Seydina Oumar Touré est le très célèbre gendarme qui a mené l’enquête préliminaire dans l’affaire Sonko-Adji Sarr. Il a été radié par le président Macky Sall.  Cet ex cadre de la gendarmerie a décidé de se lancer dans la politique après avoir subi plusieurs injustices 


"Le 17 juin 2021, je fus radié des cadres de la gendarmerie sénégalaise, suites à une injustice que nulle n’ignore chez nous, je me suis néanmoins abstenu de toute forme de protestation, en usant uniquement des voies et recours que la législation m’offre.
 J’ai été recruté par l’Institut Africain de Management (IAM), où je n’ai pu dispenser que deux cours, avant que l’institut privé ne mette un terme à mon contrat le 11 avril 2022, suite à une pression exercée par le ministre de l’enseignement supérieur, qui le reconnaitra publiquement à travers un communiqué sur sa page Facebook", a t-il rappelé.

Il ajoute  que la semaine suivante, le 19 avril 2021, le maire de la ville de Dakar m’a signé un contrat en me nommant conseiller technique en charge de la sécurité urbaine, en remplacement d’une personne qui exerçait la même fonction depuis 2012. "Le lendemain de ma nomination, le ministre des collectivités locales déclarera publiquement que je ne percevrai pas de salaire sauf si le maire de la ville décide de me rémunérer de sa poche, en invoquant des motifs fallacieux. Aujourd’hui, cela fait cinq (05) mois depuis la date de ma signature du contrat avec monsieur Barthélémy DIAS, cinq mois également depuis que l’ÉtAT du Sénégal a décidé de suspendre les salaires de l’ensemble des membres de son cabinet", a t-il révélé.

 Après avoir subi toutes ces épreuves, Seydina Oumar Touré décide de se lancer dans la politique. "Face à cette attitude, je ne fuirai ni ne reculerai, je ferai face avec l’aide des sénégalais et du tout-puissant Dieu le vivant. Le capitaine Thomas Sankara nous disait que l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère", a t-il fait savoir.


 
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