Yasmine Bassolé, fille de l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, a été libérée le 24 novembre, plus d’un an après son enlèvement à Ouagadougou le 16 septembre 2024. Selon Jeune Afrique, elle avait été kidnappée à la sortie d’une clinique où elle avait été admise après avoir subi des violences lors d’une perquisition brutale menée par des hommes se présentant comme des gendarmes.
Son rapt s’inscrivait dans une série de disparitions forcées visant des proches d’opposants ou de critiques du régime militaire du capitaine Ibrahim Traoré. Depuis sa prise de pouvoir, la junte est régulièrement accusée d’arrestations arbitraires, de pressions sur des familles de personnalités politiques et de restrictions des libertés publiques, comme le montrent plusieurs enquêtes indépendantes.
L’enlèvement de Yasmine Bassolé avait particulièrement choqué, en raison du profil de son père, ex-chef de la diplomatie burkinabè condamné à dix ans de prison dans l’affaire du putsch manqué de 2015, tout en clamant son innocence. Certains observateurs y voyaient un moyen de pression contre lui, d’autant qu’il s’était montré critique envers les autorités militaires avant la disparition de sa fille.
Pendant toute sa captivité, la famille Bassolé a dénoncé une disparition forcée, s’inquiétant de l’absence totale d’informations sur son lieu de détention et son état de santé.
La libération intervient dans un climat politique extrêmement tendu au Burkina Faso, marqué par l’arrestation récente de journalistes et de magistrats accusés de corruption. Ce geste pourrait être interprété comme une tentative des autorités de transition d’apaiser la scène internationale ou régionale, mais sans communication officielle, le message demeure flou.
Son rapt s’inscrivait dans une série de disparitions forcées visant des proches d’opposants ou de critiques du régime militaire du capitaine Ibrahim Traoré. Depuis sa prise de pouvoir, la junte est régulièrement accusée d’arrestations arbitraires, de pressions sur des familles de personnalités politiques et de restrictions des libertés publiques, comme le montrent plusieurs enquêtes indépendantes.
L’enlèvement de Yasmine Bassolé avait particulièrement choqué, en raison du profil de son père, ex-chef de la diplomatie burkinabè condamné à dix ans de prison dans l’affaire du putsch manqué de 2015, tout en clamant son innocence. Certains observateurs y voyaient un moyen de pression contre lui, d’autant qu’il s’était montré critique envers les autorités militaires avant la disparition de sa fille.
Pendant toute sa captivité, la famille Bassolé a dénoncé une disparition forcée, s’inquiétant de l’absence totale d’informations sur son lieu de détention et son état de santé.
La libération intervient dans un climat politique extrêmement tendu au Burkina Faso, marqué par l’arrestation récente de journalistes et de magistrats accusés de corruption. Ce geste pourrait être interprété comme une tentative des autorités de transition d’apaiser la scène internationale ou régionale, mais sans communication officielle, le message demeure flou.