Dans un contexte de fortes tensions budgétaires, le gouvernement a fait le choix assumé de placer les forces de défense et de sécurité au cœur de ses priorités. À l’occasion de la présentation, ce matin devant les députés, de la seconde loi de finances rectificative pour l’année 2025, l’exécutif a annoncé une hausse ciblée de 5,2 milliards de FCFA, exclusivement destinée à l’alimentation des corps de troupe.
Ce renforcement intervient alors même que l’État reconnaît avoir engagé une rationalisation globale des dépenses publiques afin de préserver l’équilibre des finances nationales. Malgré ces contraintes, le gouvernement a estimé que la prise en charge des besoins essentiels des forces de sécurité ne pouvait souffrir d’aucun compromis, au regard des enjeux sécuritaires actuels.
Selon le document budgétaire soumis à l’Assemblée nationale, cette enveloppe additionnelle s’inscrit dans le chapitre des dépenses urgentes, lesquelles atteignent un volume global de 56,8 milliards de FCFA. Une catégorie budgétaire qui traduit, selon l’exécutif, les arbitrages opérés en faveur de secteurs jugés stratégiques pour la stabilité sociale et institutionnelle du pays.
Outre les forces de défense et de sécurité, ces dépenses prioritaires couvrent également le paiement des bourses des étudiants, à hauteur de 11,8 milliards de FCFA, la participation de l’État dans Africa Finance Corporation pour 8,4 milliards, ainsi qu’un appui financier de 6 milliards de FCFA à la Société nationale de Gestion des Déchets.
Ce renforcement intervient alors même que l’État reconnaît avoir engagé une rationalisation globale des dépenses publiques afin de préserver l’équilibre des finances nationales. Malgré ces contraintes, le gouvernement a estimé que la prise en charge des besoins essentiels des forces de sécurité ne pouvait souffrir d’aucun compromis, au regard des enjeux sécuritaires actuels.
Selon le document budgétaire soumis à l’Assemblée nationale, cette enveloppe additionnelle s’inscrit dans le chapitre des dépenses urgentes, lesquelles atteignent un volume global de 56,8 milliards de FCFA. Une catégorie budgétaire qui traduit, selon l’exécutif, les arbitrages opérés en faveur de secteurs jugés stratégiques pour la stabilité sociale et institutionnelle du pays.
Outre les forces de défense et de sécurité, ces dépenses prioritaires couvrent également le paiement des bourses des étudiants, à hauteur de 11,8 milliards de FCFA, la participation de l’État dans Africa Finance Corporation pour 8,4 milliards, ainsi qu’un appui financier de 6 milliards de FCFA à la Société nationale de Gestion des Déchets.