Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) poursuivent leur grève, entamée le 17 novembre, pour exiger le paiement immédiat et intégral de leurs bourses. Initiée par les étudiants en Master, la contestation a pris de l’ampleur avec le soutien du collectif des Amicales, qui rejette les propositions jugées « injustifiées » de la Direction des bourses et réclame également le paiement des rappels.
Selon L’Observateur, citant des sources policières, les affrontements des mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28 novembre ont été particulièrement violents, avec des jets de pierres, des barricades et des pneus incendiés. L’arrestation de deux étudiants - rapidement relâchés - n’a pas entamé la détermination des manifestants à faire face aux forces de l’ordre, indique le quotidien du Groupe futurs médias.
Deux policiers ont été légèrement blessés, l’un à la tête et l’autre au dos, et une étudiante a été touchée par un projectile. Face à l’escalade des tensions, le doyen de la Faculté de Médecine a décidé de suspendre les cours jusqu’au 1ᵉʳ décembre.
Jeudi, les heurts ont débuté dès 7 heures avant de reprendre dans l’après-midi, entre 15 h et 19 h, avec un « concert de casseroles » organisé dans tout le campus social.
La situation a ensuite dégénéré à l’intérieur du campus où des restaurants privés et des véhicules particuliers ont été saccagés. Certains étudiants auraient même tenté d’incendier des épaves en y versant de l’essence. Toutefois, le collectif des Amicales de l'Ucad s'est catégoriquement démarqué de ces actes de vandalisme, soulignant un désaccord sur les méthodes de protestation, rapporte la même source.
Selon L’Observateur, citant des sources policières, les affrontements des mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28 novembre ont été particulièrement violents, avec des jets de pierres, des barricades et des pneus incendiés. L’arrestation de deux étudiants - rapidement relâchés - n’a pas entamé la détermination des manifestants à faire face aux forces de l’ordre, indique le quotidien du Groupe futurs médias.
Deux policiers ont été légèrement blessés, l’un à la tête et l’autre au dos, et une étudiante a été touchée par un projectile. Face à l’escalade des tensions, le doyen de la Faculté de Médecine a décidé de suspendre les cours jusqu’au 1ᵉʳ décembre.
Jeudi, les heurts ont débuté dès 7 heures avant de reprendre dans l’après-midi, entre 15 h et 19 h, avec un « concert de casseroles » organisé dans tout le campus social.
La situation a ensuite dégénéré à l’intérieur du campus où des restaurants privés et des véhicules particuliers ont été saccagés. Certains étudiants auraient même tenté d’incendier des épaves en y versant de l’essence. Toutefois, le collectif des Amicales de l'Ucad s'est catégoriquement démarqué de ces actes de vandalisme, soulignant un désaccord sur les méthodes de protestation, rapporte la même source.