L’enquête sur le vol de cinq bœufs de race hollandaise connaît une avancée significative avec l’interpellation du lutteur Modou Feugueuleu. Les animaux, déclarés volés, ont été retrouvés à son domicile, plaçant le sportif au cœur de la procédure menée par les enquêteurs.
Face à la police, le mis en cause conteste toute implication directe dans le vol. Selon Les Échos, il soutient avoir simplement été approché pour l’achat des bêtes, affirmant qu’il ignorait leur origine frauduleuse : « On m’a proposé les bœufs en vente. Je ne savais pas qu’ils provenaient d’un vol », a-t-il déclaré.
Une ligne de défense toutefois fragilisée par son attitude après la découverte du bétail. Le lutteur reconnaît avoir ignoré plusieurs convocations policières, expliquant avoir voulu éviter toute exposition médiatique préjudiciable à son image publique. « Je ne voulais pas que mon nom soit mêlé à une affaire de vol de bétail, compte tenu de mon statut de lutteur », aurait-il confié.
Mais cette version est sérieusement mise à mal par de nouveaux éléments. Les Échos révèle que des photos des bœufs volés auraient été retrouvées dans le téléphone de Modou Feugueuleu, lequel les proposait à la vente à des acheteurs potentiels. Alertés par ces démarches suspectes, certains d’entre eux auraient saisi la police.
Selon une source citée par le journal, le lutteur pourrait être poursuivi non seulement pour recel, mais également pour association de malfaiteurs et vol. Un facteur aggravant retient particulièrement l’attention des enquêteurs : le prix d’acquisition des bêtes, jugé largement inférieur à leur valeur réelle sur le marché, ce qui pourrait accréditer la thèse d’une connaissance préalable de leur origine illicite.

