Alors que la Guinée-Bissau retient son souffle dans l’attente des résultats du scrutin présidentiel du 23 novembre, un événement inattendu vient susciter de vives préoccupations dans la classe politique. La direction de campagne de Fernando Dias da Costa, l’un des principaux candidats, a rendu public un communiqué alertant sur une rencontre « à caractère réservé » entre le président sortant Umaro Sissocó Embaló et l’ancien chef de la transition guinéenne, le général Sékouba Konaté.
Cette information survient dans un climat hautement sensible, marqué par des spéculations persistantes sur les résultats provisoires et une tension palpable dans la capitale, où forces de sécurité et observateurs électoraux sont massivement déployés.
Selon le communiqué rendu public à Bissau, « hier après-midi (25/11) vers 14 heures, une rencontre à caractère réservé a eu lieu au palais de la République entre le général Sékouba Konate, ancien président en exercice de la Guinée-Conacri (2009-2010), et le candidat Umaro Sissocó Embaló, président de la République ».
La rencontre intervient deux jours seulement après le vote, dans une phase critique où la Commission nationale électorale travaille encore à la consolidation et à la vérification des résultats issus des bureaux de vote.
Dans un pays habitué aux transitions chaotiques et aux tensions post-électorales, un tel rendez-vous soulève immédiatement des interrogations.
Une présence militaire jugée inhabituelle dans la séquence post-électorale
La direction de campagne affirme que le président sortant ne s’est pas présenté seul. Elle précise que « le candidat était accompagné de sept officiers des Forces armées dont confirmés : 1. Biague Nan Tan, 2. Orta N’ta, 3. Mamadu Krumah ».
La présence de ces trois hauts responsables militaires, connus pour leur rôle stratégique dans la hiérarchie des Forces armées, est perçue par plusieurs observateurs nationaux et internationaux comme un signe de crispation ou de préparation à un éventuel scénario de tension.
Cette réunion, tenue dans la plus grande discrétion au sein du palais, ravive les craintes d’ingérences militaires dans un processus qui, jusqu’ici, s’est déroulé dans un calme relatif mais sous haute surveillance.
La direction de campagne de Fernando Dias da Costa adopte un ton résolument ferme dans son communiqué, soulignant les risques potentiels de manipulation ou d’ingérence.
Elle avertit que « toute tentative de renverser l'ordre démocratique, y compris les manœuvres, actes ou initiatives visant à usurper ou à perturber le fonctionnement normal du processus électoral, sera traitée conformément à la loi et fera l'objet d'une réponse institutionnelle adéquate, proportionnelle et ferme, dans le strict respect avec la Constitution et avec les mécanismes légitimes de préservation de la sécurité nationale ».
Cet avertissement résonne fortement dans un pays où plusieurs élections passées ont été marquées par des contestations violentes ou des interventions militaires.
La direction de campagne assure un suivi constant de toutes les évolutions
Dans la dernière partie du texte, la direction de campagne s’engage à maintenir une vigilance de tous les instants jusqu’à la proclamation officielle des résultats.
Elle précise que « le directeur de campagne de Fernando Dias da Costa continuera à suivre de près tous les développements et tiendra sa force informée chaque fois que cela sera nécessaire, dans les limites de la sécurité et de la responsabilité publique ».
Cette déclaration reflète une inquiétude réelle : celle de voir la période post-électorale devenir un terrain propice aux pressions, aux arrangements en coulisses ou aux interférences extérieures.
Un contexte post-électoral sous tensions et attentions internationales
Le scrutin du 23 novembre a vu une forte participation et un déploiement important d’observateurs régionaux et internationaux.
Depuis, la Guinée-Bissau vit au rythme des annonces partielles, tandis que les états-majors politiques restent mobilisés.
La présence du général Sékouba Konaté, figure militaire influente dans la sous-région, ravive les craintes d’implication étrangère dans un moment électoral aussi critique.
Umaro Sissocó Embaló, candidat à sa propre succession, joue désormais sa carte la plus délicate : convaincre qu’il respectera les résultats, quels qu'ils soient.
La sortie de la direction de campagne de Dias da Costa, elle, sert d’avertissement clair : toute tentative de déviation du processus pourrait déclencher une crise institutionnelle majeure.
Cette information survient dans un climat hautement sensible, marqué par des spéculations persistantes sur les résultats provisoires et une tension palpable dans la capitale, où forces de sécurité et observateurs électoraux sont massivement déployés.
Selon le communiqué rendu public à Bissau, « hier après-midi (25/11) vers 14 heures, une rencontre à caractère réservé a eu lieu au palais de la République entre le général Sékouba Konate, ancien président en exercice de la Guinée-Conacri (2009-2010), et le candidat Umaro Sissocó Embaló, président de la République ».
La rencontre intervient deux jours seulement après le vote, dans une phase critique où la Commission nationale électorale travaille encore à la consolidation et à la vérification des résultats issus des bureaux de vote.
Dans un pays habitué aux transitions chaotiques et aux tensions post-électorales, un tel rendez-vous soulève immédiatement des interrogations.
Une présence militaire jugée inhabituelle dans la séquence post-électorale
La direction de campagne affirme que le président sortant ne s’est pas présenté seul. Elle précise que « le candidat était accompagné de sept officiers des Forces armées dont confirmés : 1. Biague Nan Tan, 2. Orta N’ta, 3. Mamadu Krumah ».
La présence de ces trois hauts responsables militaires, connus pour leur rôle stratégique dans la hiérarchie des Forces armées, est perçue par plusieurs observateurs nationaux et internationaux comme un signe de crispation ou de préparation à un éventuel scénario de tension.
Cette réunion, tenue dans la plus grande discrétion au sein du palais, ravive les craintes d’ingérences militaires dans un processus qui, jusqu’ici, s’est déroulé dans un calme relatif mais sous haute surveillance.
La direction de campagne de Fernando Dias da Costa adopte un ton résolument ferme dans son communiqué, soulignant les risques potentiels de manipulation ou d’ingérence.
Elle avertit que « toute tentative de renverser l'ordre démocratique, y compris les manœuvres, actes ou initiatives visant à usurper ou à perturber le fonctionnement normal du processus électoral, sera traitée conformément à la loi et fera l'objet d'une réponse institutionnelle adéquate, proportionnelle et ferme, dans le strict respect avec la Constitution et avec les mécanismes légitimes de préservation de la sécurité nationale ».
Cet avertissement résonne fortement dans un pays où plusieurs élections passées ont été marquées par des contestations violentes ou des interventions militaires.
La direction de campagne assure un suivi constant de toutes les évolutions
Dans la dernière partie du texte, la direction de campagne s’engage à maintenir une vigilance de tous les instants jusqu’à la proclamation officielle des résultats.
Elle précise que « le directeur de campagne de Fernando Dias da Costa continuera à suivre de près tous les développements et tiendra sa force informée chaque fois que cela sera nécessaire, dans les limites de la sécurité et de la responsabilité publique ».
Cette déclaration reflète une inquiétude réelle : celle de voir la période post-électorale devenir un terrain propice aux pressions, aux arrangements en coulisses ou aux interférences extérieures.
Un contexte post-électoral sous tensions et attentions internationales
Le scrutin du 23 novembre a vu une forte participation et un déploiement important d’observateurs régionaux et internationaux.
Depuis, la Guinée-Bissau vit au rythme des annonces partielles, tandis que les états-majors politiques restent mobilisés.
La présence du général Sékouba Konaté, figure militaire influente dans la sous-région, ravive les craintes d’implication étrangère dans un moment électoral aussi critique.
Umaro Sissocó Embaló, candidat à sa propre succession, joue désormais sa carte la plus délicate : convaincre qu’il respectera les résultats, quels qu'ils soient.
La sortie de la direction de campagne de Dias da Costa, elle, sert d’avertissement clair : toute tentative de déviation du processus pourrait déclencher une crise institutionnelle majeure.
Ps : Cette dernière photo c'est avant la présidentielle.