Au-delà de la démotivation grandissante de nos militants telle une pieuvre avec ses ramifications, de l’absence de boussole pour mobiliser ces derniers à tenir les rangs (la faible présence des militants à la réunion du 07 octobre 2023 convoquée par le coordinateur national en témoigne, et surtout, remarquable absence des femmes ; outre la gestion calamiteuse des parrainages, notamment le format non ambitieux) qu’il me soit permis de tenter cette épineuse équation : ramener la mosquée ou l’église au milieu du village A.P.R. – B.B.Y. France.
Depuis la désignation du Premier ministre Amadou BA comme étant notre chef de file pour l’ élection présidentielle du 25 février 2024, l’inertie qui régnait au sein de nos propres camps demeure une constance. Actuellement aucune stratégie mise en place ne grise les militants par sa matière grise.
A une inertie affligeante émanant de notre bérézina aux élections législatives du 24 février 2022, lequel échec résultant assurément de la stratégie mise en place, des divisions internes, de l’absence de générosité, d’une distanciation inconsciemment exacerbée par la direction du parti vis-à-vis des coordinateurs de sections (notre socle de base) ; s’ajoutent un antagonisme des égos et une incompétence à toutes les stations, qui ne résistent pas à un examen des faits.
Cette même cacophonie précitée trouve sa preuve éloquente dans la tortuosité et l’absence de courage ayant conduit à la vacance du poste de SOKHNA Awa DIOP MBACKE une lionne, une amazone avant-gardiste à tous nos combats politiques victorieux (elle mérite nos hommages).
Pour lui succéder, le coordinateur national de la DSE France avait annoncé une personne, non sans fanfares et trompettes, ladite désignation ayant soulevé l’ire de certaines militantes et non des moindres, la reculade fut sans appel, avec ses dégâts collatéraux au sens politique du terme, notamment l’absence de leadership féminin (pour qui connait l’impérieux rôle des femmes dans nos victoires successives) !
Cet exemple de renoncement a été le premier fait inhibiteur des énergies militantes. Le premier acte ayant une résonance négative surtout, dans un contexte où le nouveau coordinateur était dans une période de grâce à l’actif de sa bonne réputation, mais aussi de l’élégance de son prédécesseur Monsieur Amet SARR qui n’a jamais été une contrainte ni un handicap à l’endroit de son successeur.
C’est dire à quel point la nouvelle direction de 2019 avait les planètes alignées pour davantage mobiliser les militants au service de la communication de l’excellent bilan de notre candidat, le Président Macky SALL.
Face à cet enjeu de premier ordre, on sait laisser facilement emporter dans une spirale de bamboula du déjà là, chacun militait dans son couloir de nage tel un baron dans sa baronnie. La dynamique de réunionite devenant de plus en plus redondante et cacophonique, ce qui au bout, était à contre-courant des attentes politiques, de l’espérance de gagne de nos militants. Pour s’en convaincre, il suffit de revoir les vidéos et les films de nos rencontres politiques. Il est éloquent d’y constater à quel point la communication politicienne à dessein de faire plaisir à Dakar par le truchement des médias l’a emporté sur notre devoir de conquête de nouveaux militants ; notamment les jeunes et les cadres qu’on a volontairement cédé à l’opposition au moyen de renoncement symptomatique d’un manque de courage politique.
Le rafistolage étant implicitement devenu la règle d’or du fonctionnement. Hélas, ce nouveau principe de réalité a fini par inhibé notre sens de la stratégie, notre amour de l’adversité démocratique et du combat politique.
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir alerté, car je me rappelle le 26 novembre 2018 lors d’un échange téléphonique avec le coordinateur national, j’avais attiré l’attention sur le risque d’une défaite en raison de la stratégie mise en place, voire, de l’absence de stratégie.
Cette spirale de cécité crépusculaire a durablement sédimenté une dissonance qui a rendu inaudible la parole de la direction pourtant dépositaire du devoir de gagner. Le parfum actuel nous fait crainte une réitération !
En effet qu’on le veuille ou pas, depuis 2012, notre parti A.P.R. et sa majorité présidentielle B.B.Y. a toujours gagné les élections en France, notamment dans la région île de France, lieu de résidence du trois quart des électeurs sénégalais. Perdre de plein visage 56 bureaux de vote sur les 57 existants a forcément des répercussions sur le cortex motivateur, sur le désir de rêver de nos militants.
Alors, oublions les cris d’orfraie prémonitoires de la bérézina initialement non écoutés. L’heure est à la mobilisation de toutes les forces vives au service d’un nouveau contrat de confiance qui doit nous motiver, et nous inviter à une analyse concrète de nos forces et faiblesses.
Il convient de faire rupture avec notre esprit nostalgique, car depuis la défaite aux législatives du 24 février 2019 en France, rien ne sera plus comme avant. Un nouveau logiciel s’impose. On a besoin d’une nouvelle dynamique portée par une nouvelle équipe pour l’invocation de l’esprit militant de 2011 à dessein de révoquer définitivement la bérézina de février 2019.
Teilhard de Chardin disait : En politique chaque voix compte, le principe c’est l’addition. Alors, face à l’enjeu éminemment essentiel pour une belle victoire signe de reconquête de notre France, l’instauration d’un schéma directionnel de combat s’impose avec la force de l’urgence !
Vive l’unité pour une belle victoire au soir du 25 février 2024
Vive l’unité autour du Pacte de l’Alliance pour la République
Dr DIA Ibrahima
Coordinateur régional Nouvelle Aquitaine et Occitanie.
Depuis la désignation du Premier ministre Amadou BA comme étant notre chef de file pour l’ élection présidentielle du 25 février 2024, l’inertie qui régnait au sein de nos propres camps demeure une constance. Actuellement aucune stratégie mise en place ne grise les militants par sa matière grise.
A une inertie affligeante émanant de notre bérézina aux élections législatives du 24 février 2022, lequel échec résultant assurément de la stratégie mise en place, des divisions internes, de l’absence de générosité, d’une distanciation inconsciemment exacerbée par la direction du parti vis-à-vis des coordinateurs de sections (notre socle de base) ; s’ajoutent un antagonisme des égos et une incompétence à toutes les stations, qui ne résistent pas à un examen des faits.
Cette même cacophonie précitée trouve sa preuve éloquente dans la tortuosité et l’absence de courage ayant conduit à la vacance du poste de SOKHNA Awa DIOP MBACKE une lionne, une amazone avant-gardiste à tous nos combats politiques victorieux (elle mérite nos hommages).
Pour lui succéder, le coordinateur national de la DSE France avait annoncé une personne, non sans fanfares et trompettes, ladite désignation ayant soulevé l’ire de certaines militantes et non des moindres, la reculade fut sans appel, avec ses dégâts collatéraux au sens politique du terme, notamment l’absence de leadership féminin (pour qui connait l’impérieux rôle des femmes dans nos victoires successives) !
Cet exemple de renoncement a été le premier fait inhibiteur des énergies militantes. Le premier acte ayant une résonance négative surtout, dans un contexte où le nouveau coordinateur était dans une période de grâce à l’actif de sa bonne réputation, mais aussi de l’élégance de son prédécesseur Monsieur Amet SARR qui n’a jamais été une contrainte ni un handicap à l’endroit de son successeur.
C’est dire à quel point la nouvelle direction de 2019 avait les planètes alignées pour davantage mobiliser les militants au service de la communication de l’excellent bilan de notre candidat, le Président Macky SALL.
Face à cet enjeu de premier ordre, on sait laisser facilement emporter dans une spirale de bamboula du déjà là, chacun militait dans son couloir de nage tel un baron dans sa baronnie. La dynamique de réunionite devenant de plus en plus redondante et cacophonique, ce qui au bout, était à contre-courant des attentes politiques, de l’espérance de gagne de nos militants. Pour s’en convaincre, il suffit de revoir les vidéos et les films de nos rencontres politiques. Il est éloquent d’y constater à quel point la communication politicienne à dessein de faire plaisir à Dakar par le truchement des médias l’a emporté sur notre devoir de conquête de nouveaux militants ; notamment les jeunes et les cadres qu’on a volontairement cédé à l’opposition au moyen de renoncement symptomatique d’un manque de courage politique.
Le rafistolage étant implicitement devenu la règle d’or du fonctionnement. Hélas, ce nouveau principe de réalité a fini par inhibé notre sens de la stratégie, notre amour de l’adversité démocratique et du combat politique.
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir alerté, car je me rappelle le 26 novembre 2018 lors d’un échange téléphonique avec le coordinateur national, j’avais attiré l’attention sur le risque d’une défaite en raison de la stratégie mise en place, voire, de l’absence de stratégie.
Cette spirale de cécité crépusculaire a durablement sédimenté une dissonance qui a rendu inaudible la parole de la direction pourtant dépositaire du devoir de gagner. Le parfum actuel nous fait crainte une réitération !
En effet qu’on le veuille ou pas, depuis 2012, notre parti A.P.R. et sa majorité présidentielle B.B.Y. a toujours gagné les élections en France, notamment dans la région île de France, lieu de résidence du trois quart des électeurs sénégalais. Perdre de plein visage 56 bureaux de vote sur les 57 existants a forcément des répercussions sur le cortex motivateur, sur le désir de rêver de nos militants.
Alors, oublions les cris d’orfraie prémonitoires de la bérézina initialement non écoutés. L’heure est à la mobilisation de toutes les forces vives au service d’un nouveau contrat de confiance qui doit nous motiver, et nous inviter à une analyse concrète de nos forces et faiblesses.
Il convient de faire rupture avec notre esprit nostalgique, car depuis la défaite aux législatives du 24 février 2019 en France, rien ne sera plus comme avant. Un nouveau logiciel s’impose. On a besoin d’une nouvelle dynamique portée par une nouvelle équipe pour l’invocation de l’esprit militant de 2011 à dessein de révoquer définitivement la bérézina de février 2019.
Teilhard de Chardin disait : En politique chaque voix compte, le principe c’est l’addition. Alors, face à l’enjeu éminemment essentiel pour une belle victoire signe de reconquête de notre France, l’instauration d’un schéma directionnel de combat s’impose avec la force de l’urgence !
Vive l’unité pour une belle victoire au soir du 25 février 2024
Vive l’unité autour du Pacte de l’Alliance pour la République
Dr DIA Ibrahima
Coordinateur régional Nouvelle Aquitaine et Occitanie.
