L’image a fait le tour du monde. Lors de la fusillade qui a visé la communauté juive sur la célèbre plage de Bondi Beach, à Sydney, en Australie, et qui a fait au moins 15 morts ce dimanche 14 décembre, une vidéo montrant un homme s’interposant courageusement face à l’un des assaillants a été largement relayée sur les réseaux sociaux.
Pourtant, de nombreux médias occidentaux ont peu mis en avant son identité. Le héros de l’attentat de Bondi Beach s’appelle Ahmed el Ahmed, âgé de 44 ans, musulman et Australien d’origine syrienne. Son acte de bravoure est aujourd’hui salué à travers le monde.
Dimanche, Ahmed el Ahmed a risqué sa vie en parvenant à désarmer l’un des terroristes, permettant ainsi de sauver de nombreuses personnes lors de cette attaque antisémite. Son intervention a été déterminante pour éviter un bilan encore plus lourd.
Cependant, certains observateurs regrettent que la presse occidentale, pourtant très influente, n’ait pas suffisamment insisté sur cet élément, préférant concentrer l’attention sur les profils des assaillants et sur des discours associant rapidement ces actes au radicalisme religieux. Pour eux, cet épisode démontre que le terrorisme ne peut être assimilé à une religion, et que des citoyens musulmans peuvent aussi être des acteurs majeurs dans la lutte contre la violence.
Ces critiques soulignent également que d’autres tragédies touchant des civils dans différentes régions du monde notamment en Palestine, au Liban, en Syrie ou au Soudan ne bénéficient pas toujours de la même couverture médiatique, alimentant un sentiment de traitement inégal de l’information à l’échelle internationale
Pourtant, de nombreux médias occidentaux ont peu mis en avant son identité. Le héros de l’attentat de Bondi Beach s’appelle Ahmed el Ahmed, âgé de 44 ans, musulman et Australien d’origine syrienne. Son acte de bravoure est aujourd’hui salué à travers le monde.
Dimanche, Ahmed el Ahmed a risqué sa vie en parvenant à désarmer l’un des terroristes, permettant ainsi de sauver de nombreuses personnes lors de cette attaque antisémite. Son intervention a été déterminante pour éviter un bilan encore plus lourd.
Cependant, certains observateurs regrettent que la presse occidentale, pourtant très influente, n’ait pas suffisamment insisté sur cet élément, préférant concentrer l’attention sur les profils des assaillants et sur des discours associant rapidement ces actes au radicalisme religieux. Pour eux, cet épisode démontre que le terrorisme ne peut être assimilé à une religion, et que des citoyens musulmans peuvent aussi être des acteurs majeurs dans la lutte contre la violence.
Ces critiques soulignent également que d’autres tragédies touchant des civils dans différentes régions du monde notamment en Palestine, au Liban, en Syrie ou au Soudan ne bénéficient pas toujours de la même couverture médiatique, alimentant un sentiment de traitement inégal de l’information à l’échelle internationale