La semaine dernière, le commandant de la brigade de gendarmerie de Birkelane a échappé à une embuscade tendue par un groupe de bergers. Ce fait d’une gravité extrême une tentative d’attaque contre des Forces de défense et de sécurité en mission n’a pourtant pas suscité d’indignation publique à la hauteur de sa gravité.
Habituellement, certains acteurs se présentent comme des défenseurs intransigeants des FDS. Dès qu’un incident implique les forces de sécurité, ils multiplient les interventions médiatiques et ouvrent des débats enflammés. Pourtant, sur ce drame précis, silence total. Aucun communiqué, aucune prise de position, aucune mobilisation médiatique.
Cette absence de réaction interroge. Il est difficile de ne pas y voir un deux-poids deux-mesures. Lorsque des incidents se produisent en Casamance, chaque geste est surmédiatisé, parfois associé à des accusations généralisantes. Dans certains cas, des populations sont stigmatisées au point d’être assimilées à des rebelles. Mais ici, parce que l’incident s’est produit ailleurs, l’affaire semble reléguée au rang « d’incident isolé ».
Rappel des faits
Jeudi 30 octobre, dans la forêt de Birkelane, un cultivateur du village de Fass Sy est égorgé par un berger lors d’une altercation liée à la destruction de ses cultures. Alertée, la gendarmerie se rend sur les lieux et procède à l’arrestation du suspect.
Sur le chemin du retour, une embuscade est tendue sur un tronçon isolé. Un groupe de bergers attaque violemment le véhicule de la gendarmerie pour tenter de libérer le suspect. Le commandant Ndiaye est grièvement blessé, notamment à la mâchoire, par des coups de machette.
Grâce à la réaction de ses hommes, il est extrait de la zone, évacué d’urgence et opéré. Neuf assaillants sont interpellés, d’autres ont pris la fuite.
Pourquoi ce silence ?
Si ce drame s’était produit ailleurs notamment en Casamance , les plateaux télé seraient saturés de débats, de condamnations et de généralisation sur « la population locale ».
Or, à Birkelane, silence médiatique.
Un pays ne peut être juste que s’il applique les mêmes principes partout et pour tous.
La cohésion nationale ne peut se construire sur la stigmatisation d’un territoire ou l’indifférence pour un autre. Si nous voulons une nation unie, nous devons être justes et cohérents dans nos réactions.
Habituellement, certains acteurs se présentent comme des défenseurs intransigeants des FDS. Dès qu’un incident implique les forces de sécurité, ils multiplient les interventions médiatiques et ouvrent des débats enflammés. Pourtant, sur ce drame précis, silence total. Aucun communiqué, aucune prise de position, aucune mobilisation médiatique.
Cette absence de réaction interroge. Il est difficile de ne pas y voir un deux-poids deux-mesures. Lorsque des incidents se produisent en Casamance, chaque geste est surmédiatisé, parfois associé à des accusations généralisantes. Dans certains cas, des populations sont stigmatisées au point d’être assimilées à des rebelles. Mais ici, parce que l’incident s’est produit ailleurs, l’affaire semble reléguée au rang « d’incident isolé ».
Rappel des faits
Jeudi 30 octobre, dans la forêt de Birkelane, un cultivateur du village de Fass Sy est égorgé par un berger lors d’une altercation liée à la destruction de ses cultures. Alertée, la gendarmerie se rend sur les lieux et procède à l’arrestation du suspect.
Sur le chemin du retour, une embuscade est tendue sur un tronçon isolé. Un groupe de bergers attaque violemment le véhicule de la gendarmerie pour tenter de libérer le suspect. Le commandant Ndiaye est grièvement blessé, notamment à la mâchoire, par des coups de machette.
Grâce à la réaction de ses hommes, il est extrait de la zone, évacué d’urgence et opéré. Neuf assaillants sont interpellés, d’autres ont pris la fuite.
Pourquoi ce silence ?
Si ce drame s’était produit ailleurs notamment en Casamance , les plateaux télé seraient saturés de débats, de condamnations et de généralisation sur « la population locale ».
Or, à Birkelane, silence médiatique.
Un pays ne peut être juste que s’il applique les mêmes principes partout et pour tous.
La cohésion nationale ne peut se construire sur la stigmatisation d’un territoire ou l’indifférence pour un autre. Si nous voulons une nation unie, nous devons être justes et cohérents dans nos réactions.