Le ton est monté d’un cran à l’Assemblée nationale. À l’issue de la première session ordinaire unique, le groupe parlementaire d’opposition Takku Wallu n’a pas mâché ses mots. Lors de sa conférence de presse de bilan, tenue au siège de l’APR, les députés ont dressé un constat alarmant du fonctionnement de l’Hémicycle, pointant du doigt ce qu’ils qualifient de « dérives graves et répétées ».
Me Aïssata Tall Sall, figure de proue du groupe, a ouvert le feu : « Toutes les initiatives ont quasiment été prises par l’Exécutif. » Elle cite entre autres la suppression d’institutions constitutionnelles, la levée précipitée de certaines immunités parlementaires, ainsi que la violation du Règlement intérieur.
Dans la foulée, Djimo Souaré, vice-président du groupe, dénonce un climat délétère alimenté selon lui par le président de l’Assemblée nationale : « Nous avons été témoins à plusieurs reprises de nombreuses entorses aux règles qui régissent le fonctionnement de notre institution. » Il cite notamment « le refus d’appliquer l’article 74 » et « les interventions du président en pleine séance plénière, en contradiction totale avec l’article 69 ».
« Ces manquements récurrents compromettent l’équité dans les débats parlementaires », fustige-t-il, appelant le président à « prendre de la hauteur » et à cesser une stratégie qu’il juge « vouée à l’échec ».
Me Aïssata Tall Sall, figure de proue du groupe, a ouvert le feu : « Toutes les initiatives ont quasiment été prises par l’Exécutif. » Elle cite entre autres la suppression d’institutions constitutionnelles, la levée précipitée de certaines immunités parlementaires, ainsi que la violation du Règlement intérieur.
Dans la foulée, Djimo Souaré, vice-président du groupe, dénonce un climat délétère alimenté selon lui par le président de l’Assemblée nationale : « Nous avons été témoins à plusieurs reprises de nombreuses entorses aux règles qui régissent le fonctionnement de notre institution. » Il cite notamment « le refus d’appliquer l’article 74 » et « les interventions du président en pleine séance plénière, en contradiction totale avec l’article 69 ».
« Ces manquements récurrents compromettent l’équité dans les débats parlementaires », fustige-t-il, appelant le président à « prendre de la hauteur » et à cesser une stratégie qu’il juge « vouée à l’échec ».

