Le collectif des victimes d’Agir Immo réclame les 2,5 milliards de FCfa que lui doit le promoteur déjà condamné par la justice. Hier, en conférence de presse au siège de la Raddho, les membres dudit collectif disent ne pas comprendre pourquoi celui qui les a arnaqués, ne leur a jusque là pas remboursé leur argent.
Abdoulaye Youssou Diagne, le patron de l’agence « Agir Immo », est un ancien greffier et qui s’occupait des liges fonciers avant de démissionner pour se lancer dans l’immobilier où il a fait des victimes du Nord au SUD de l’EST à l’Ouest. Les plaignants, constitués en collectif, demandent réparation après détournement des fonds qu’ils avaient immobilisés pour l’obtention d’un toit. Face à la presse hier, ledit collectif, amené par son président, Aliou Badara Guèye, est en ordre de bataille pour rentrer dans ses droits. Il compte, à travers des dénonciations et des manifestations, attirer l’attention de l’opinion publique et celle des autorités sur ce qu’il appelle l’un des plus grands scandales fonciers de ces dix dernières années. « Aujourd’hui la justice a œuvré pour la manifestation de la vérité en rendant un verdict conforme au droit. Condamnant Abdoulaye Youssouf Diagne à 3 ans de prison ferme et au paiement d’une somme de 3 milliards à ses victimes » a-t-il fait savoir.
Leur bourreau étant un homme qui maîtrise les rouages de la justice, le collectif dénonce les lenteurs notées dans leur dossier. « La justice a mis à nu ses déclarations dans lesquelles, il ne ratait jamais de nous jeter à la figure sa maîtrise des arcanes de la justice. C’est pourquoi, à chaque fois, il passait entre les mailles du filet en obtenant une liberté provisoire de la part de la chambre d’accusation. Pour le reste, il revient à nos avocats de faire le nécessaire afin que tous les biens du sieur Diagne soient identifiés pour que les victimes puissent rentrer dans leurs fonds » a-t-il insisté il ajoute : « l’Etat à quelque part soutenu ce grand escroc. Pendant notre procès, il a osé brandir certains documents, signés par des préfets, sous-préfet ou encore certaines autorités militaires. Il y’a une complicité des autorités. »
Ibrahima K.DIEME
Abdoulaye Youssou Diagne, le patron de l’agence « Agir Immo », est un ancien greffier et qui s’occupait des liges fonciers avant de démissionner pour se lancer dans l’immobilier où il a fait des victimes du Nord au SUD de l’EST à l’Ouest. Les plaignants, constitués en collectif, demandent réparation après détournement des fonds qu’ils avaient immobilisés pour l’obtention d’un toit. Face à la presse hier, ledit collectif, amené par son président, Aliou Badara Guèye, est en ordre de bataille pour rentrer dans ses droits. Il compte, à travers des dénonciations et des manifestations, attirer l’attention de l’opinion publique et celle des autorités sur ce qu’il appelle l’un des plus grands scandales fonciers de ces dix dernières années. « Aujourd’hui la justice a œuvré pour la manifestation de la vérité en rendant un verdict conforme au droit. Condamnant Abdoulaye Youssouf Diagne à 3 ans de prison ferme et au paiement d’une somme de 3 milliards à ses victimes » a-t-il fait savoir.
Leur bourreau étant un homme qui maîtrise les rouages de la justice, le collectif dénonce les lenteurs notées dans leur dossier. « La justice a mis à nu ses déclarations dans lesquelles, il ne ratait jamais de nous jeter à la figure sa maîtrise des arcanes de la justice. C’est pourquoi, à chaque fois, il passait entre les mailles du filet en obtenant une liberté provisoire de la part de la chambre d’accusation. Pour le reste, il revient à nos avocats de faire le nécessaire afin que tous les biens du sieur Diagne soient identifiés pour que les victimes puissent rentrer dans leurs fonds » a-t-il insisté il ajoute : « l’Etat à quelque part soutenu ce grand escroc. Pendant notre procès, il a osé brandir certains documents, signés par des préfets, sous-préfet ou encore certaines autorités militaires. Il y’a une complicité des autorités. »
Ibrahima K.DIEME