Alors que le débat semblait clos après l’intervention publique d’Ousmane Sonko défendant le maintien d’Aïda Mbodji à la tête de la coalition « Diomaye Président », le chef de l’État a décidé de trancher. Bassirou Diomaye Faye a officialisé l’éviction d’Aïda Mbodji et nommé Aminata Touré pour piloter la restructuration de la coalition.
Cette décision crée agitation et incompréhension, y compris au sein même du Pastef.
Sur les réseaux sociaux, Galissa Boully, responsable du parti au niveau de la diaspora, a réagit au document présenté comme venant du président Diomaye Faye. Mais il émet des réserves et doute de l’authenticité de la lettre.
« Relisez le texte : les fautes (“relai” sans s…), et en plus la conclusion n’a rien à voir avec l’introduction. Le Premier ministre Sonko travaille sous le leadership de Mimy », écrit-il.
Le responsable pastefien s’interroge aussi sur le rôle institutionnel du chef de l’État dans les affaires de coalition, rappelant que Diomaye Faye avait quitté le parti pour se positionner au-dessus des formations politiques.
« En plus, Diomaye signe ce texte avec quel titre ? », questionne-t-il.
Cette sortie publique ouvre désormais une zone d’ombre : qui contrôle réellement la coalition présidentielle et selon quelle ligne politique ?

