
Aminata Touré, haut représentant du président Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé son opposition à la médiation pénale dans les affaires de détournement de fonds publics, plaidant pour une justice stricte et un recouvrement intégral des sommes volées. Lors de son passage sur la RTS, elle a souligné que permettre aux coupables de restituer partiellement l’argent détourné reviendrait à encourager la corruption
Interrogée sur l’opportunité de la médiation pénale pour accélérer la restitution des fonds détournés, l’ancienne Première ministre a rejeté cette idée sans ambiguïté : « Cela reviendrait à banaliser le vol des deniers publics. Si quelqu’un détourne 50 milliards et qu’on lui permet d’en restituer seulement 30 pour échapper à la justice, ce serait une porte ouverte aux abus. Certains en feraient un véritable business. La loi ne prévoit pas cela et, selon moi, la seule voie acceptable est de traduire ces personnes en justice et de récupérer chaque franc détourné. »
Elle a également évoqué les défis liés à la restauration de la confiance en la justice, rappelant l’héritage du précédent régime, marqué par l’arrestation de plus de 1 000 personnes pour des motifs politiques, dont le président et le Premier ministre, libérés seulement quatre jours après le début de l’élection présidentielle.
« Nous avons hérité d’une situation extrêmement complexe. Il ne faut pas oublier que le président de la République et le Premier ministre ont été libérés de prison seulement quatre jours après le début de l’élection présidentielle. Plus de 1 000 personnes étaient détenues pour des motifs politiques. Restaurer la confiance prendra du temps, mais les Sénégalais voient que nous avançons dans la bonne direction. »
Interrogée sur l’opportunité de la médiation pénale pour accélérer la restitution des fonds détournés, l’ancienne Première ministre a rejeté cette idée sans ambiguïté : « Cela reviendrait à banaliser le vol des deniers publics. Si quelqu’un détourne 50 milliards et qu’on lui permet d’en restituer seulement 30 pour échapper à la justice, ce serait une porte ouverte aux abus. Certains en feraient un véritable business. La loi ne prévoit pas cela et, selon moi, la seule voie acceptable est de traduire ces personnes en justice et de récupérer chaque franc détourné. »
Elle a également évoqué les défis liés à la restauration de la confiance en la justice, rappelant l’héritage du précédent régime, marqué par l’arrestation de plus de 1 000 personnes pour des motifs politiques, dont le président et le Premier ministre, libérés seulement quatre jours après le début de l’élection présidentielle.
« Nous avons hérité d’une situation extrêmement complexe. Il ne faut pas oublier que le président de la République et le Premier ministre ont été libérés de prison seulement quatre jours après le début de l’élection présidentielle. Plus de 1 000 personnes étaient détenues pour des motifs politiques. Restaurer la confiance prendra du temps, mais les Sénégalais voient que nous avançons dans la bonne direction. »