Après avoir lynché à suffisance le leader de Pastef sans le citer nommément dans l’émission « Farram facce » de la Tfm ce mercredi, le ministre de la Culture Aliou Sow s’est frontalement défoulé sur le journaliste d’investigation, Pape Alé Niang.
Avec un ton virulent sur le patron de Dakarmatin, l’ancien responsable du PDS a déclaré qu'on n’a pas arrêté un journaliste, mais un activiste qui soutient un camp. Pis, M. Sow fera savoir que s’il était ministre chargé de la sécurité publique, il réagira de la même sorte contre Pape Alé Niang.
Poursuivant son réquisitoire de feu à l’endroit du journaliste d’investigation, le ministre de la Culture accuse Pape Alé Niang de partisanerie. « Pape Alé Niang a montré à travers son site, qu’il soutient un parti et un leader d’un autre camp. Il passe tout son temps à attaquer de gens et à remettre en cause la sécurité publique", a-t-il enfoncé.
Journaliste de formation, Aliou Sow a laissé entendre que le combat qu’ils ont mené à l’université pour le bien des étudiants dont Pape Alé Niang en son temps. « Ce que nous avons fait dans ce pays en termes de lutte, Pape Alé Niang et l’autre Ousmane Sonko qu’il insinue ne l’ont pas fait.
Ce n’est pas aujourd’hui qu’ils veulent faire croire aux Sénégalais comme c’est eux qui aiment ce pays », a-t-il révélé.
Interrogé sur l’affaire Adji Sarr, comme d’habitude, le ministre fait savoir que le leader de Pastef est responsable de tout, car il s’est déplacé de son propre gré au salon. Interrogé aussi sur les propos attentatoires à l’endroit de son prédécesseur, le ministre de la Culture, Abdoulaye Diop, Aliou Sow, semble fuir la question. Car, il a dédramatisé ses propos déplacés. Comme quoi, un politicien varie selon ses intérêts.