Arrêté puis placé en garde à vue dans le cadre d’un litige foncier à Sindia (département de Mbour), l’entrepreneur Mohamed Fadel est désormais libre et s’est exprimé publiquement pour la première fois depuis sa libération. Il prévient qu’il ne renoncera pas à son combat pour la vérité et la justice.
« Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance envers tous ceux qui m'ont soutenu inlassablement dans ce combat qui est loin d'être terminé. » Selon lui, le dossier foncier dont il est victime cumule irrégularités, contradictions administratives et zones d’ombre. Il affirme avoir été interpellé parce qu’il a refusé toute tentative de transaction ou de compromis à l’amiable :
« Durant ma garde à vue, j’ai décliné toute forme de dialogue ou de négociation, ainsi que toute tentative de règlement à l’amiable. Je demande simplement que justice soit rendue. » Un site attribué à plusieurs personnes : un scandale administratif ?
L’entrepreneur soulève des interrogations graves sur la chaîne de responsabilité dans cette affaire. « Comment un site peut-il être attribué à plusieurs personnes et, pire encore, sur une terre appartenant à une autre commune ? Qui est derrière cette décision ? »
Mohamed Fadel révèle que le terrain en question serait situé dans une zone de compétence d’une commune voisine, mais qu’il aurait pourtant obtenu un bail en bonne et due forme sur le même site. Il dit attendre des explications de l’administration. « Voilà tant de questions qui m’intriguent depuis bientôt un an. J’y reviendrai avec d’autres détails. »
DESCOS pointée du doigt
Dans son communiqué, l’entrepreneur dit avoir été choqué par le comportement de certains agents de la brigade foncière (DESCOS), qu’il accuse d’abus et d’intimidation. « Certains agissent sans respect ni pour la loi ni pour la dignité humaine. Je ne faiblirai jamais ni ne céderai à la pression face à toute tentative visant à me réduire au silence. »
Responsabilité des autorités locales
Pour Mohamed Fadel, les responsabilités sont clairement identifiées, et il est catégorique : c’est à la mairie de Sindia et aux experts du dossier qu’il revient de s’expliquer. « S'il y a quelqu’un à convoquer, c’est véritablement le maire de la commune de Sindia Mbour ainsi que les experts chargés du dossier. Ma responsabilité n’est en aucun cas engagée. »
Des preuves et un soutien massif
Il assure posséder toutes les pièces prouvant les irrégularités : « Je possède l’ensemble des documents et preuves des malversations perpétrées. » L’entrepreneur adresse également ses remerciements aux enquêteurs qui l’ont traité selon les règles : « Je remercie chaleureusement tous les agents de la brigade de recherche de Saly, des personnes extraordinaires et d'un grand respect. »
Enfin, Mohamed Fadel exprime sa gratitude envers les nombreux soutiens qui se sont manifestés durant sa garde à vue : « Merci à toutes les associations, aux femmes du bois sacré, à la société civile, aux jeunes de Casamance, à la plateforme ACD Casamance, à la diaspora et aux activistes. »
Mohamed Fadel conclut par un message de détermination : « Je suis engagé dans la défense de mes terres, et je m’apprête à continuer ce combat sans relâche. » Il annonce que d’autres révélations seront faites dans les prochains jours.
« Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance envers tous ceux qui m'ont soutenu inlassablement dans ce combat qui est loin d'être terminé. » Selon lui, le dossier foncier dont il est victime cumule irrégularités, contradictions administratives et zones d’ombre. Il affirme avoir été interpellé parce qu’il a refusé toute tentative de transaction ou de compromis à l’amiable :
« Durant ma garde à vue, j’ai décliné toute forme de dialogue ou de négociation, ainsi que toute tentative de règlement à l’amiable. Je demande simplement que justice soit rendue. » Un site attribué à plusieurs personnes : un scandale administratif ?
L’entrepreneur soulève des interrogations graves sur la chaîne de responsabilité dans cette affaire. « Comment un site peut-il être attribué à plusieurs personnes et, pire encore, sur une terre appartenant à une autre commune ? Qui est derrière cette décision ? »
Mohamed Fadel révèle que le terrain en question serait situé dans une zone de compétence d’une commune voisine, mais qu’il aurait pourtant obtenu un bail en bonne et due forme sur le même site. Il dit attendre des explications de l’administration. « Voilà tant de questions qui m’intriguent depuis bientôt un an. J’y reviendrai avec d’autres détails. »
DESCOS pointée du doigt
Dans son communiqué, l’entrepreneur dit avoir été choqué par le comportement de certains agents de la brigade foncière (DESCOS), qu’il accuse d’abus et d’intimidation. « Certains agissent sans respect ni pour la loi ni pour la dignité humaine. Je ne faiblirai jamais ni ne céderai à la pression face à toute tentative visant à me réduire au silence. »
Responsabilité des autorités locales
Pour Mohamed Fadel, les responsabilités sont clairement identifiées, et il est catégorique : c’est à la mairie de Sindia et aux experts du dossier qu’il revient de s’expliquer. « S'il y a quelqu’un à convoquer, c’est véritablement le maire de la commune de Sindia Mbour ainsi que les experts chargés du dossier. Ma responsabilité n’est en aucun cas engagée. »
Des preuves et un soutien massif
Il assure posséder toutes les pièces prouvant les irrégularités : « Je possède l’ensemble des documents et preuves des malversations perpétrées. » L’entrepreneur adresse également ses remerciements aux enquêteurs qui l’ont traité selon les règles : « Je remercie chaleureusement tous les agents de la brigade de recherche de Saly, des personnes extraordinaires et d'un grand respect. »
Enfin, Mohamed Fadel exprime sa gratitude envers les nombreux soutiens qui se sont manifestés durant sa garde à vue : « Merci à toutes les associations, aux femmes du bois sacré, à la société civile, aux jeunes de Casamance, à la plateforme ACD Casamance, à la diaspora et aux activistes. »
Mohamed Fadel conclut par un message de détermination : « Je suis engagé dans la défense de mes terres, et je m’apprête à continuer ce combat sans relâche. » Il annonce que d’autres révélations seront faites dans les prochains jours.