Au cœur de la controverse liée aux produits hygiéniques de Softcare, le témoignage du Dr Moussa Diallo lève le voile dans le journal le "Quotidien "sur une enquête sous haute tension, marquée par des pressions, des tentatives de corruption et une bataille interne au sein de l’Agence de régulation pharmaceutique (Arp).
Pharmacien-inspecteur assermenté, officier de police judiciaire et directeur de l’Inspection, de la surveillance du marché et des vigilances à l’Arp, Dr Diallo affirme avoir conduit, avec son équipe, plusieurs inspections à l’usine Softcare, notamment en janvier 2024, en octobre 2025 et le 16 décembre 2025. À chaque passage, les constats sont lourds : « Il y avait des manquements critiques, notamment la présence de matières premières périmées dans le processus de fabrication », révèle-t-il.
Selon lui, malgré un premier communiqué officiel signalant ces non-conformités, la situation a basculé en moins d’une semaine. Alors qu’il s’apprêtait à finaliser son rapport après la dernière inspection, Dr Diallo découvre avec stupeur un communiqué interne affirmant que les produits sont « propres à la consommation ». « Je suis tombé des nues. C’est moi qui ai le lead sur cette affaire. C’est à l’inspecteur de dire ce qui peut être communiqué », martèle-t-il.
Plus grave encore, l’inspecteur dénonce des tentatives répétées de corruption. « Ils m’ont apporté une mallette. Ils voulaient que je modifie mon rapport et qu’on se retrouve ailleurs, autour d’un déjeuner », affirme-t-il, précisant avoir menacé de déposer une plainte pour tentative de corruption afin de faire cesser ces manœuvres.
Pour Dr Diallo, l’enjeu dépasse largement le cas Softcare : « C’est une question de santé publique ». Une position qui l’a conduit à affronter sa propre hiérarchie, au nom de son serment et de sa mission.
Pharmacien-inspecteur assermenté, officier de police judiciaire et directeur de l’Inspection, de la surveillance du marché et des vigilances à l’Arp, Dr Diallo affirme avoir conduit, avec son équipe, plusieurs inspections à l’usine Softcare, notamment en janvier 2024, en octobre 2025 et le 16 décembre 2025. À chaque passage, les constats sont lourds : « Il y avait des manquements critiques, notamment la présence de matières premières périmées dans le processus de fabrication », révèle-t-il.
Selon lui, malgré un premier communiqué officiel signalant ces non-conformités, la situation a basculé en moins d’une semaine. Alors qu’il s’apprêtait à finaliser son rapport après la dernière inspection, Dr Diallo découvre avec stupeur un communiqué interne affirmant que les produits sont « propres à la consommation ». « Je suis tombé des nues. C’est moi qui ai le lead sur cette affaire. C’est à l’inspecteur de dire ce qui peut être communiqué », martèle-t-il.
Plus grave encore, l’inspecteur dénonce des tentatives répétées de corruption. « Ils m’ont apporté une mallette. Ils voulaient que je modifie mon rapport et qu’on se retrouve ailleurs, autour d’un déjeuner », affirme-t-il, précisant avoir menacé de déposer une plainte pour tentative de corruption afin de faire cesser ces manœuvres.
Pour Dr Diallo, l’enjeu dépasse largement le cas Softcare : « C’est une question de santé publique ». Une position qui l’a conduit à affronter sa propre hiérarchie, au nom de son serment et de sa mission.