Un nouveau développement vient relancer l’affaire Abdoulaye Kamara, plus connu sous le nom de Baba Kana, tué en juin 2023 lors des violentes manifestations à Dakar. Selon nos informations, Djibril Diaw Galsen a été convoqué ce mercredi à 9 heures à la Section de recherches, dans le cadre de cette affaire qui continue de susciter colère et indignation.
Le 3 juin 2023, aux alentours de 18 heures, Abdoulaye Kamara, âgé de 37 ans, se rendait chez un ami aux HLM. Sur le chemin du retour, il a traversé une zone de confrontation entre manifestants et policiers, à Niarry Tally. C’est à ce moment qu’il a été atteint par une balle. Des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux montrent ensuite qu’il aurait été frappé, traîné au sol puis embarqué par des policiers.
Les recherches de sa famille ont duré près de 48 heures, entre commissariats et hôpitaux de Dakar. Ce n’est que dans la nuit du 4 juin qu’ils apprennent, par le biais des sapeurs-pompiers, que son corps sans vie avait été déposé à la morgue de l’hôpital Philippe Senghor de Yoff par la police.
L’autopsie qui accable
Le 7 juin 2023, une autopsie réalisée à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff a conclu à une mort par blessure abdominale par arme à feu, décrivant une plaie profonde ayant perforé plusieurs organes vitaux, ainsi que des traces multiples de contusions sur le tronc et les membres. La balle a été retrouvée dans le corps.
La mort de Baba Kana, inhumé le 8 juin 2023 à Boinadji (Matam), avait suscité une immense vague d’émotion. De nombreux rappeurs venus de Dakar et du Fouta avaient assisté aux funérailles, dénonçant un « assassinat politique » et réclamant justice pour leur « frère de micro », d’autant plus que le défunt ne faisait pas partie des manifestants.
La famille Kamara, dans un communiqué, avait accusé la police d’être directement impliquée et exigé que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de la mort de leur fils.
La convocation de Djibril Diaw Galsen à la Section de recherches apparaît comme un rebondissement majeur dans ce dossier sensible, qui met à l’épreuve la justice et les institutions chargées de la sécurité au Sénégal. Plus d’un an après, la famille et les proches de Baba Kana continuent de réclamer la vérité et la sanction des responsables présumés.
Le 3 juin 2023, aux alentours de 18 heures, Abdoulaye Kamara, âgé de 37 ans, se rendait chez un ami aux HLM. Sur le chemin du retour, il a traversé une zone de confrontation entre manifestants et policiers, à Niarry Tally. C’est à ce moment qu’il a été atteint par une balle. Des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux montrent ensuite qu’il aurait été frappé, traîné au sol puis embarqué par des policiers.
Les recherches de sa famille ont duré près de 48 heures, entre commissariats et hôpitaux de Dakar. Ce n’est que dans la nuit du 4 juin qu’ils apprennent, par le biais des sapeurs-pompiers, que son corps sans vie avait été déposé à la morgue de l’hôpital Philippe Senghor de Yoff par la police.
L’autopsie qui accable
Le 7 juin 2023, une autopsie réalisée à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff a conclu à une mort par blessure abdominale par arme à feu, décrivant une plaie profonde ayant perforé plusieurs organes vitaux, ainsi que des traces multiples de contusions sur le tronc et les membres. La balle a été retrouvée dans le corps.
La mort de Baba Kana, inhumé le 8 juin 2023 à Boinadji (Matam), avait suscité une immense vague d’émotion. De nombreux rappeurs venus de Dakar et du Fouta avaient assisté aux funérailles, dénonçant un « assassinat politique » et réclamant justice pour leur « frère de micro », d’autant plus que le défunt ne faisait pas partie des manifestants.
La famille Kamara, dans un communiqué, avait accusé la police d’être directement impliquée et exigé que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de la mort de leur fils.
La convocation de Djibril Diaw Galsen à la Section de recherches apparaît comme un rebondissement majeur dans ce dossier sensible, qui met à l’épreuve la justice et les institutions chargées de la sécurité au Sénégal. Plus d’un an après, la famille et les proches de Baba Kana continuent de réclamer la vérité et la sanction des responsables présumés.