Les rebelles casamançais ont libéré, ce lundi, les sept soldats sénégalais qu’ils retenaient depuis l’affrontement meurtrier du 24 janvier dernier. Les prisonniers ont été libérés du côté gambien de la frontière.
Membres de la mission militaire ouest-africaine en Gambie (Ecomig), les soldats sénégalais ont été amenés près du village gambien de Bajagar, où les attendaient des représentants de la Cedeao, de l’armée gambienne et de l’organisation italienne Sant’Egidio. Apparemment en bonne santé, ils sont ensuite partis à bord de véhicules de la Croix-Rouge.
Ils avaient été capturés à la fin du mois de janvier par des hommes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) lors d’un affrontement au cours duquel quatre soldats avaient été tués, selon l’armée sénégalaise.
Les violences, décrites comme les plus graves qui soient survenues depuis plusieurs années, ont eu lieu à proximité de la frontière gambienne, au sud du village de Bwiam. Selon l'AFP, un camion de trafiquants chargé de bois a été intercepté par un détachement sénégalais de la mission ouest-africaine déployée en Gambie depuis 2017. Les trafiquants ont alors rebroussé chemin en direction du territoire sénégalais, pénétrant dans la zone contrôlée par le chef rebelle Salif Sadio. C’est là que les combats entre le MFDC et les militaires ont éclaté.
Membres de la mission militaire ouest-africaine en Gambie (Ecomig), les soldats sénégalais ont été amenés près du village gambien de Bajagar, où les attendaient des représentants de la Cedeao, de l’armée gambienne et de l’organisation italienne Sant’Egidio. Apparemment en bonne santé, ils sont ensuite partis à bord de véhicules de la Croix-Rouge.
Ils avaient été capturés à la fin du mois de janvier par des hommes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) lors d’un affrontement au cours duquel quatre soldats avaient été tués, selon l’armée sénégalaise.
Les violences, décrites comme les plus graves qui soient survenues depuis plusieurs années, ont eu lieu à proximité de la frontière gambienne, au sud du village de Bwiam. Selon l'AFP, un camion de trafiquants chargé de bois a été intercepté par un détachement sénégalais de la mission ouest-africaine déployée en Gambie depuis 2017. Les trafiquants ont alors rebroussé chemin en direction du territoire sénégalais, pénétrant dans la zone contrôlée par le chef rebelle Salif Sadio. C’est là que les combats entre le MFDC et les militaires ont éclaté.
L’Etat-major assure qu’une mission conjointe de vérification, faite avant la libération des sept militaires, « avait pu confirmer que l’attaque du contingent s’était bien déroulée en territoire gambien ». Précédemment, l’armée avait assuré que cette attaque avait eu lieu « dans le cadre d’une opération de sécurisation et de lutte contre les trafics », notamment de bois.
Du côté de la Gambie, les autorités ont créée une commission d’enquête au lendemain de l’accrochage du 24 janvier.
En 2011, les rebelles casamançais avaient déjà fait prisonniers des soldats. Lesquels avaient été libérés plus d’un an après, en décembre 2012, à la suite d’une médiation de Sant’Egidio, très impliquée dans la résolution du conflit.
En 2019, Salif Sadio avait dénoncé des négociations avec l’État sénégalais qui « piétinaient », dans le cadre du processus entamé par le président Macky Sall. Les discussions avec la branche nord du MFDC, contrôlée par Sadio, très isolé, semblent depuis au point mort.
La Casamance est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982. Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie, le conflit a persisté à basse intensité. Le Sénégal s’emploie à normaliser la situation et a entrepris de réinstaller les déplacés.
Du côté de la Gambie, les autorités ont créée une commission d’enquête au lendemain de l’accrochage du 24 janvier.
En 2011, les rebelles casamançais avaient déjà fait prisonniers des soldats. Lesquels avaient été libérés plus d’un an après, en décembre 2012, à la suite d’une médiation de Sant’Egidio, très impliquée dans la résolution du conflit.
En 2019, Salif Sadio avait dénoncé des négociations avec l’État sénégalais qui « piétinaient », dans le cadre du processus entamé par le président Macky Sall. Les discussions avec la branche nord du MFDC, contrôlée par Sadio, très isolé, semblent depuis au point mort.
La Casamance est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982. Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie, le conflit a persisté à basse intensité. Le Sénégal s’emploie à normaliser la situation et a entrepris de réinstaller les déplacés.