L’idée saugrenue de faire de Wade Tête de liste d’une coalition de partis ou d’une liste commune de l’opposition est avancée. Soit l’opposition sénégalaise qui claudique serait donc incapable de faire face au Macky, soit Wade lui-même est un birbe assouvi qui, à plus de 90 ans, se considère comme dépositaire d’un avenir politique.
Sorti du 3ème et entrant dans le 4ème âge, ce patriarche est un vieillard qui refuse de vieillir. Et, il radote. Il déraisonne avec une maladive volition de voir son fils aux mains souillées diriger le Sénégal et les Sénégalais, alors qu’il n’est même pas capable de tenir au Sénégal un discours précis en langue vernaculaire.
Wade est dépassé et déphasé. Il est un sénescent qui n’a plus d’avenir politique. Il vit une dégradation de capacités psychomotrices qui se manifeste déjà par des décisions bouffonnes d’exclusion de vétérans libéraux, loyaux et fidèles et par des sorties brutes qui rendent bien compte d’une fragilisation cérébrale. Il est un être humain qui, comme tout être humain qui traverse la marche du temps, vit le fardeau de la vieillesse. Il ne peut être ce qu’il fut et ne peut être Porteur de Bonne Nouvelle pour prétendre, à son âge, à une investiture et une élection à l’Assemblée nationale. Certes, un homme politique ne prend jamais de retraite s’il est fidèle à ses convictions, mais la vieillesse impose une sagesse. Wade devrait se souvenir de ce qu’il fit et songer à un ailleurs temporel dans le présent de l’âge. La vieillesse devrait être, pour lui, un moment de rétrospection. Il a fait du bien, mais il a aussi fait beaucoup et trop de mal même à cette opposition qu’il cherche à manipuler si médiocrement.
Opposition : une masse matée
Échanger avec Wade sur les stratégies à engager pour un triomphe électoral, suggère que cette opposition ne sait pas où aller. Il est ridicule de vouloir s’accommoder d’un monarque dépareillé, d’un bâtisseur prédateur et d’un vorace du Pouvoir défait pour trouver en lui un recours. Wade n’éprouve de délectation que dans le désordre. Ses échanges téléphoniques avec Idrissa Seck à qui il a fait subir une flétrissure carcérale et son soutien à Y EN A MARRE, sont illustratifs de sa conception séditieuse du jeu politique. Quand il fut dans l’Opposition avant 2000, il a emprunté un chemin parsemé de morts et de sang. Quand il accéda au Pouvoir, il a installé le monarchisme, emprisonnant quiconque le contrarie s’il ne parvient pas à le domestiquer par une méthode corruptrice. Ayant perdu le Pouvoir, il se vautre dans une intimité occidentale édénique, manipule des opposants et attise, de Versailles, les braises pour voir le Sénégal de Macky dans le cataclysme. Il œuvre à manipuler l’opposition sénégalaise qu’il mate déjà en cherchant à l’assujettir à une orientation politique malveillante. Certains responsables de l’opposition se glorifient d’avoir reçu son appel ou de bénéficier de son soutien. Or, il ne soutient personne si ce n’est son fils exilé. Son ennemi est Macky qui lui a arraché le Pouvoir et soumis son Karim à une obligation de comptes rendus devant une CREI certes impertinente et partiale. Le soutien que Wade apporte à Khalifa Sall, ses échanges avec Idrissa Seck, ses messages à certains chefs de partis de l’opposition et ses prises de position, ne sont que de la tartufferie. Il hait Macky et bénit quiconque le combat. Mais l’opposition ne comprend pas ce géronte de Versailles dont le parti agonise.
PDS : un parti fini
A quel parti Wade s’appuie-t-il ? Le PDS est comme l’UPS-PS actuel. Il finit déjà comme le PAI. Il n’est plus. Dispersé, démantibulé et cassé, ce parti n’est plus ce qu’il fut. Il s’identifiait exclusivement à une vieille personne aujourd’hui devenue paraplégique à cause de l’âge et de l’usure du temps. Il ne dispose plus de personnalité charismatique, crédible et capable d’être la thèse et la synthèse des militants et responsables. Wade est lui-même le Pape parricide du Sopi et le tueur de son propre parti. Il en est bien conscient et il ne lui reste, pour alternative, que de chercher à manœuvrer l’opposition et la société civile en les manipulant sur fond de démagogie et de complaisance pour indisposer Macky Sall et voir son fils se substituer à lui. Contrairement à une certaine opinion, le vieil homme croit que seul son fils doit immédiatement siéger à l’Avenue Roume. Et sachant que son PDS est fini, il se démène à utiliser les gens de l’opposition et de la société civile comme des marionnettes suspendues au bout de ses cordes. Mais sa vieillesse et ses gaffes politiques le disqualifient. Son agenda a avorté. Et ce qui rend sa vieillesse morose n’est pas la perte de son pouvoir, mais celle de ses calculs monarchissants.
Le Piroguier
Sorti du 3ème et entrant dans le 4ème âge, ce patriarche est un vieillard qui refuse de vieillir. Et, il radote. Il déraisonne avec une maladive volition de voir son fils aux mains souillées diriger le Sénégal et les Sénégalais, alors qu’il n’est même pas capable de tenir au Sénégal un discours précis en langue vernaculaire.
Wade est dépassé et déphasé. Il est un sénescent qui n’a plus d’avenir politique. Il vit une dégradation de capacités psychomotrices qui se manifeste déjà par des décisions bouffonnes d’exclusion de vétérans libéraux, loyaux et fidèles et par des sorties brutes qui rendent bien compte d’une fragilisation cérébrale. Il est un être humain qui, comme tout être humain qui traverse la marche du temps, vit le fardeau de la vieillesse. Il ne peut être ce qu’il fut et ne peut être Porteur de Bonne Nouvelle pour prétendre, à son âge, à une investiture et une élection à l’Assemblée nationale. Certes, un homme politique ne prend jamais de retraite s’il est fidèle à ses convictions, mais la vieillesse impose une sagesse. Wade devrait se souvenir de ce qu’il fit et songer à un ailleurs temporel dans le présent de l’âge. La vieillesse devrait être, pour lui, un moment de rétrospection. Il a fait du bien, mais il a aussi fait beaucoup et trop de mal même à cette opposition qu’il cherche à manipuler si médiocrement.
Opposition : une masse matée
Échanger avec Wade sur les stratégies à engager pour un triomphe électoral, suggère que cette opposition ne sait pas où aller. Il est ridicule de vouloir s’accommoder d’un monarque dépareillé, d’un bâtisseur prédateur et d’un vorace du Pouvoir défait pour trouver en lui un recours. Wade n’éprouve de délectation que dans le désordre. Ses échanges téléphoniques avec Idrissa Seck à qui il a fait subir une flétrissure carcérale et son soutien à Y EN A MARRE, sont illustratifs de sa conception séditieuse du jeu politique. Quand il fut dans l’Opposition avant 2000, il a emprunté un chemin parsemé de morts et de sang. Quand il accéda au Pouvoir, il a installé le monarchisme, emprisonnant quiconque le contrarie s’il ne parvient pas à le domestiquer par une méthode corruptrice. Ayant perdu le Pouvoir, il se vautre dans une intimité occidentale édénique, manipule des opposants et attise, de Versailles, les braises pour voir le Sénégal de Macky dans le cataclysme. Il œuvre à manipuler l’opposition sénégalaise qu’il mate déjà en cherchant à l’assujettir à une orientation politique malveillante. Certains responsables de l’opposition se glorifient d’avoir reçu son appel ou de bénéficier de son soutien. Or, il ne soutient personne si ce n’est son fils exilé. Son ennemi est Macky qui lui a arraché le Pouvoir et soumis son Karim à une obligation de comptes rendus devant une CREI certes impertinente et partiale. Le soutien que Wade apporte à Khalifa Sall, ses échanges avec Idrissa Seck, ses messages à certains chefs de partis de l’opposition et ses prises de position, ne sont que de la tartufferie. Il hait Macky et bénit quiconque le combat. Mais l’opposition ne comprend pas ce géronte de Versailles dont le parti agonise.
PDS : un parti fini
A quel parti Wade s’appuie-t-il ? Le PDS est comme l’UPS-PS actuel. Il finit déjà comme le PAI. Il n’est plus. Dispersé, démantibulé et cassé, ce parti n’est plus ce qu’il fut. Il s’identifiait exclusivement à une vieille personne aujourd’hui devenue paraplégique à cause de l’âge et de l’usure du temps. Il ne dispose plus de personnalité charismatique, crédible et capable d’être la thèse et la synthèse des militants et responsables. Wade est lui-même le Pape parricide du Sopi et le tueur de son propre parti. Il en est bien conscient et il ne lui reste, pour alternative, que de chercher à manœuvrer l’opposition et la société civile en les manipulant sur fond de démagogie et de complaisance pour indisposer Macky Sall et voir son fils se substituer à lui. Contrairement à une certaine opinion, le vieil homme croit que seul son fils doit immédiatement siéger à l’Avenue Roume. Et sachant que son PDS est fini, il se démène à utiliser les gens de l’opposition et de la société civile comme des marionnettes suspendues au bout de ses cordes. Mais sa vieillesse et ses gaffes politiques le disqualifient. Son agenda a avorté. Et ce qui rend sa vieillesse morose n’est pas la perte de son pouvoir, mais celle de ses calculs monarchissants.
Le Piroguier