ACD dénonce une détention « arbitraire » de Fadel : l’association parle d’une injustice flagrante

Mercredi 29 Octobre 2025

Les anciennes sales pratiques de retour ? L’Action Citoyenne pour le Développement (ACD) monte au créneau. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’organisation dénonce la garde à vue jugée arbitraire de leur membre Fadel, actuellement retenu par les éléments de la DESCOS (Division des Structures Contre les Ouvrages Illicites). Selon l’ACD, aucune base légale ni aucune plainte officielle n’aurait été présentée pour justifier cette détention.

« Notre cher frère Fadel se trouve actuellement retenu de manière totalement injustifiée par la DESCOS et placé en garde à vue », écrit l’association. Elle affirme qu’aucun document formel ne lui a été notifié et que l’accusation de destruction de biens d’autrui serait infondée.

L’ACD précise que Fadel n’est ni l’entrepreneur en charge des travaux, ni l’opérateur de la machine qui aurait causé des dommages. D’après le communiqué, il n’était même pas sur place lors des faits incriminés.

« Malgré cette absence évidente, on lui impute, sans la moindre preuve, d’avoir donné l’ordre à l’entrepreneur de procéder à la destruction. Pourtant, il n'a jamais donné une telle directive », insiste l’association.

L’organisation citoyenne dénonce ce qu’elle qualifie de “procédure bâclée et orientée” et demande un retour rapide à l’État de droit.

Selon les membres de l’ACD, une audition a été menée dans le cadre de l’enquête, mais jusque-là, aucune preuve matérielle ni témoignage ne viendrait soutenir l’accusation formulée contre leur camarade.

« Ce contexte met en lumière une injustice claire et un besoin urgent de rétablir la vérité », conclut le communiqué.

L’ACD appelle à la libération immédiate de Fadel
L’association exige la libération immédiate de Fadel et appelle la société civile et les défenseurs des droits humains à se mobiliser pour dénoncer cette situation qu’elle juge « injuste et intolérable ». La DESCOS n’a, pour l’heure, pas encore communiqué officiellement sur les motifs précis de cette interpellation.
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