Le discours de Macky Sall sur la paix appelant l’ONU a réformé ses textes est analysé par Jean-François AKANDJI-KOMBÉ, Professeur à l’École de Droit de la Sorbonne, Université Paris 1 et Ibrahima DIA, Docteur en Droit international, Chargé de la Communication et Stratégie APR France.
Selon ces deux juristes, le discours est «d’une vérité sur les périls et les défis, plus que pressants, mais aussi de vérité sur les insuffisances et les échecs collectifs, ceux des Nations Unies comme ceux des Africains» ? Un discours, selon eux «de détermination et d’ambition aussi, porté par un souffle et une vision d’une rare force, tournés tout à la fois vers la solution des problèmes africains par les Africains avant tout et vers une transformation des rapports et de l’ordre internationaux».
«Qu’une telle prise de position vienne d’Afrique, cela mérite assez que l’on s’y arrête. Pour prendre acte d’abord des éléments qui font de ce discours un discours visionnaire. Mais mieux encore, pour appeler à l’approfondissement et à la concrétisation, dans un agenda politique ambitieux, des pistes et propositions qu’il esquisse», ont-ils fait savoir dans un document rendu public parvenu à Voxpop.
Pour Jean-François AKANDJI-KOMBÉ et Ibrahima DIA, c’est la première fois, à leur connaissance que la question de la paix et de la sécurité en Afrique est ainsi clairement et frontalement posée en termes de défis pour le multilatéralisme.
«Le retentissement exceptionnel du discours du Président Macky Sall tient ensuite au langage de vérité qu’il a adopté : sur la gravité du mal sécuritaire qui ronge l’Afrique ; sur l’identification du levier premier de l’insécurité qui agit aussi comme aggravante, voire accélérateur des autres phénomènes d’insécurité, à savoir le terrorisme ; sur les dysfonctionnements du cadre international, notamment celui du Conseil de sécurité où l’Afrique reste exclu du cercle des membres permanents n’est qu’à peine impliquée dans les décisions concernant la sécurité du continent, comme cela a été le cas avec la Lybie».
Pour eux, «du discours de Son Excellence le Président Macky Sall, il se dégage un certain nombre d’axes majeurs, qui constituent autant de chantiers primordiaux à ouvrir, en les articulant entre eux, en vue d’apporter une paix et une sécurité effectives en Afrique. Il est possible de les ramener à trois éléments principalement : la réorganisation du multilatéralisme, le renouvellement de la doctrine de paix et sécurité et, enfin, une opérationnalité réellement adaptée aux périls et menaces».
Selon ces deux juristes, le discours est «d’une vérité sur les périls et les défis, plus que pressants, mais aussi de vérité sur les insuffisances et les échecs collectifs, ceux des Nations Unies comme ceux des Africains» ? Un discours, selon eux «de détermination et d’ambition aussi, porté par un souffle et une vision d’une rare force, tournés tout à la fois vers la solution des problèmes africains par les Africains avant tout et vers une transformation des rapports et de l’ordre internationaux».
«Qu’une telle prise de position vienne d’Afrique, cela mérite assez que l’on s’y arrête. Pour prendre acte d’abord des éléments qui font de ce discours un discours visionnaire. Mais mieux encore, pour appeler à l’approfondissement et à la concrétisation, dans un agenda politique ambitieux, des pistes et propositions qu’il esquisse», ont-ils fait savoir dans un document rendu public parvenu à Voxpop.
Pour Jean-François AKANDJI-KOMBÉ et Ibrahima DIA, c’est la première fois, à leur connaissance que la question de la paix et de la sécurité en Afrique est ainsi clairement et frontalement posée en termes de défis pour le multilatéralisme.
«Le retentissement exceptionnel du discours du Président Macky Sall tient ensuite au langage de vérité qu’il a adopté : sur la gravité du mal sécuritaire qui ronge l’Afrique ; sur l’identification du levier premier de l’insécurité qui agit aussi comme aggravante, voire accélérateur des autres phénomènes d’insécurité, à savoir le terrorisme ; sur les dysfonctionnements du cadre international, notamment celui du Conseil de sécurité où l’Afrique reste exclu du cercle des membres permanents n’est qu’à peine impliquée dans les décisions concernant la sécurité du continent, comme cela a été le cas avec la Lybie».
Pour eux, «du discours de Son Excellence le Président Macky Sall, il se dégage un certain nombre d’axes majeurs, qui constituent autant de chantiers primordiaux à ouvrir, en les articulant entre eux, en vue d’apporter une paix et une sécurité effectives en Afrique. Il est possible de les ramener à trois éléments principalement : la réorganisation du multilatéralisme, le renouvellement de la doctrine de paix et sécurité et, enfin, une opérationnalité réellement adaptée aux périls et menaces».