La coalition Yewwi Askan Wi de Ziguinchor a décrié ces derniers jours la gestion du maire sortant Abdoulaye Baldé. Les jeunes de l'union des centristes du Sénégal ont répliqué en publiant le bilan de leur mentor, qui selon eux a changé le visage de la commune de Ziguinchor.
"Le 29 décembre dernier, le candidat Ousmane SONKO, pour ne pas le nommer, a tenu à Ziguinchor, une cérémonie, dit-il, de présentation de son programme pour la Commune de Ziguinchor. Grande a été notre surprise, de constater aussi bien dans son allocution que dans le document de programme, que ce candidat déclaré ne fait aucun effort pour avoir la moindre information fiable sur la ville qu’il veut diriger. Depuis sa déclaration de candidature à la place « BAMBAYA », (qu’il ne sait d’ailleurs pas prononcer, il dit BAMBEYA », ce candidat dépourvu de conviction pour la ville, n’a cessé de tenir de fausses déclarations. Ceci n’est que la preuve qu’il n’a pas de temps à consacrer à la ville qu’il veut pourtant diriger. Sinon, qu’est ce qui peut justifier ce refus délibéré de prendre le temps de collecter des données fiables et actuelles avant de s’adresser aux Ziguinchorois.
Pour rappel, lors de sa déclaration de candidature, cherchant à évaluer le bilan du Maire actuel, ce candidat a déclaré que les promesses du Maire d’ériger des postes de santé à Djibock et Goumel avaient pas été respectées. Pendant qu’il faisait cette déclaration , ces postes étaient déjà construits, équipés depuis plus de deux ans. Pour combler le tout, Ousamne parlant des lampadaires solaires a considéré Kénia, Néma, Castor et Kandialang comme des villages. Il ne connait même pas les quartiers de la Commune. Bref, à l’époque, nous n’avons pas jugé nécessaire de réagir pour la simple que nous avions considéré que ses propos relevaient d’une erreur humaine. Hélas, l’erreur peut être humaine, mais persister dans l’erreur est une ignorance pure et simple.
Le 29 décembre dernier, Ousamne SONKO a aussi répéter que Goumel, Diéfaye et Colobane ne disposent de poste de santé, ce qui est totalement faux ! et pire, il s’est donné le courage d’aller à kandialang, faire face aux populations de ce quartier et leur dire que kandialang n’a pas de poste de santé pendant qu’il y a deux postes de santé municipaux et un hôpital de garnison militaire de niveau 2 dans ce quartier.Si l’on devait relever toutes les contrevérités et les contradictions qu’il y a dans les déclarations de ce candidat, on en finirait jamais !
Analysons à présent le document de programme que ce notre politicien du dimanche au multiples contradictions veut nous faire gober.
Un programme se définie comme un ensemble de projets chiffrés et inter-reliés qui concourent à l’atteinte d’un objectif de développement, ce qui est loin d’être le cas de ce document. Oui, il faut un diagnostic pour faire un état des lieux et préconiser des solutions, mais lorsque le diagnostic est mal fait, on ne peut naturellement pas préconiser de bonnes solutions. Dans la première partie de son document, intitulé « PROGRAMME COMMUNAL POUR ZIGUINCHOR », secteur par secteur nous allons vous démontrer combien ce candidat déclaré est un vendeur d’illusions qui n’a aucune vision pour Ziguinchor parce que ignorant tout de cette ville.
Pour le secteur de la santé et de l’action sociale
Comment un candidat sérieux, peut se permettre de faire un état des lieux sur la base de données erronées qui datent de 2015, et prétendre préconiser de bonnes solutions ? C’est un manque de respect à l’égard des Ziguinchorois. Le tableau présenté à la page 6 de son document pour énumérer le nombre d’infrastructures sanitaires de la commune est totalement erronés, par conséquent les solutions préconisées ne sont absolument pas d’actualité.
Il évoque la vétusté du poste de santé de kandé Sibink pendant que ce poste a tout récemment été réfectionné et mieux une nouvelle maternité y a été construite ;
Il évoque le manque de matériel d’échographie au moment ce matériel est déjà disponible et va être installé à la maternité du poste de santé de Collette Senghor qui est déjà réfectionné et dont la réception définitive interviendra dans les jours à venir. Il parle d’insuffisance de personnel qualifiés pendant que la Commune de Ziguinchor est l’une des rares communes à avoir recruté et mis à la disposition du centre de santé un médecin gynécologue et que dans l’ensemble des postes de santé de la commune il y’a des Infirmiers Chefs de Poste et des sages-femmes.
Une convention a été signée avec L’Unité de Formation et de Recherche en Science de la Santé de l’université Assane Seck de Ziguinchor et vise la mise à disposition d’étudiants en fin de cycle dans les structures sanitaires pour relever davantage le plateau technique.
Le centre de santé dispose aujourd’hui d’un bloc opératoire et d’un centre de traitement des cancers ce qui relève d’une innovation majeure de la commune de Ziguinchor ce faux diagnostic conduit notre ami a de fausses solutions : à titre d’exemple à la page 8 de son document, il préconise de construire des postes de santé à Diéfaye, Goumel, Colobante et Coboda. Le poste de santé de Goumel nous l’avons rappelé plus haut, est déjà construit et équipés avec l’aide des Emirats Arabes Unis, le poste de santé de Coboda a fini d’être entièrement rénové et agrandi.
La grande farce dans cette affaire est que notre candidat envisage dans le cadre dit-il de l’intercommunalité, d’ériger un troisième hôpital régional à Bignona. Pour sa gouverne, les communes se regroupent en intercommunalité que dans le cadre de leurs compétences. Aucune commune ne peut délibérer en dehors de son domaine de compétence. La construction des hôpitaux est une affaire de l’Etat. Mais hélas, lorsqu’on est obnubilé par le rêve d’être président de la République, il nous est difficile de faire la part des choses quand on parle de commune. Parlant de l’action sociale, notre candidat populiste ignore que la commune de Ziguinchor est l’une des rares communes du Sénégal qui dispose d’un service social municipal mis en place en collaboration avec l’ONG future au présent et financé par l’Union Européenne et qui abat un excellent travail en terme d’assistance sociale aux populations.
Pour le secteur éducation :
Dans ce secteur aussi notre politicien du verbe relève un manque de clôture à l’école de Colobane (Atabatabar) pendant que cette école a été clôturé depuis deux ans par la commune ;Il parle d’abris provisoires à l’école de Soucoupapaye pendant qu’il en existe pas dans cette école. Dans ses solutions, il préconise le recrutement de personnel d’éducation et de formation. Sur ce point, nous l’invitons sagement à consulter soigneusement la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant code général des collectivités territoires pour mieux appréhender les attributions des communes dans chaque domaine à compétences transférées.
Pour le secteur sport et loisirs :
Là encore, le Roi de la désinformation fait preuve de méconnaissance totale de la ville. À la page 17 de son document, il préconise des solutions qui sont déjà exécutées ou sont en cour de d’exécution. Le projet d’infrastructures sportives de proximité est en voie de démarrage. Le site de KENIA est déjà identifié, l’entreprise déjà sélectionnée et il ne reste que quelques formalités admiratives pour le démarrage effectif des travaux. Huit autres sites sont également identifiés et le processus sera incessamment déclenché pour le démarrage des travaux sur financement de l’Association Internationale des Maires Francophones dont notre maire est membre du bureau.
La construction de la piscine municipale est contenue dans le projet Zig-city-center dont les travaux vont démarrer les jours à venir. Nous l’invitons à lire les inscriptions budgétaires de la commune pour cette année. Le stade Jules François Bocandé est un titre foncier de l’Etat du Sénégal et pour sa gouverne, la municipalité ne peut y mener aucune action tant que ce statut ne change pas. La grande salle située à côté du CDEPS est entièrement réhabilitée (le CDEPS est un patrimoine de l’Etat.)
Le stadium de basket est entièrement rénové
Le stade municipal Pedro Gomis est en cours de réhabilitation et il est prévu d’y mettre du gazon synthétique et des projecteurs. Nos l’invitous à l’innauguration de ce complexe prévue le 07 janvier 2022
Pour le secteur de la culture :
Dans ce secteur notre adepte de la légende du corbeau et du renard préconise la relance du « Kuyamba » pendant que depuis 4 ou 5 ans, cet évènement est organisé à Ziguinchor sous le parrainage du Maire qui accorde aux initiateurs un appui conséquent pour une bonne organisation de cet évènement dont le dernier en date s’est tenu le dimanche 02 janvier à la place de GAO. Dans cette même rubrique culture, il préconise de renommer les rues et avenues d Ziguinchor. On se demande quelles sont les rues et avenues qu’il va renommer ? le Maire Abdoulaye BALDE a fini de donner un sens aux noms des rues et avenues de la commune. On se rappelle de la longe série de baptême de rues réalisés par le Maire de la Commune. Les hommes qui ont marqué l’histoire de cette ville portent aujourd’hui le nom d’une rue ou d’une avenue : Alassane Gasssama, Alexandre DIEDHIOU, Idrissa SEYDI, Edourad DIATTA, Cheikh NGOM, Famara Ibrahima SAGNA, Jules Charles BERNARD, Aline Sitoé DIATTA, bref j’en passe ! Ousmane réveille-toi avant qu’il ne soit tard !
Au demeurant, la subsistance d’autres noms de rues à consonances étrangères se justifie par le simple fait que ces noms ont aussi marqué l’histoire de cette ville. À titre d’exemple Jean LASSALAS, pour qui connait l’histoire de cette ville sait que cet homme a été un grand ami de la Casamance et de Ziguinchor en particulier.
Secteur accès à l’eau potable :
Dès l’instant où lui-même à la page 19 de son document, il déclare, je site « la question de l’hydraulique urbain ne fait pas partie des compétences transférées » , Il clos lui-même le débat sur ce point. Toutefois, il faut signaler que le Maire de la commune de Ziguinchor a fourni beaucoup d’efforts en collaboration avec la SEN EAU pour faciliter aux populations de certains quartiers tels que Néma 2, Kandialang Est, Kénia et Diabir l’accès à l’eau potable.
Secteur Environnement et ressources Naturelles
Dans la rubrique gestion des ordures ménagère, en lisant le premier paragraphe de la page 20 de son document, on a l’impression que le candidat déclaré, fatigué de raconter de contre-vérités a repris une partie du plan de développement communal de Ziguinchor en évoquant l’ensemble des projets et programmes contenus dans ce document de référence de la ville. Mais hélas, dans les solutions préconisées, il bute encore sur son ignorance :
Il parle de traitement des déchets biomédicaux pendant que Ziguinchor dispose déjà d’une unité de traitement des déchets biomédicaux que la commune a installé à l’hôpital régional de Ziguinchor, Il évoque la mise en place d’une unité de traitement et de valorisation des déchets au moment où les travaux d’une telle unité ont déjà démarré à Mamatoro avec l’appui de l’ONUDI et le Fonds Mondial pour l’Environnement suite à un concours mondial auquel la ville de Ziguinchor est sortie première.
Le secteur urbanisme et habitat
Sa méconnaissance de la commune est devenu flagrante quand à la page 21 de son document il classe le quartier de Soucoupapaye au rang des quartiers situés dans les bas-fonds et victimes d’inondation. Soucoupapaye n’est pas un quartier niché dans les bas-fonds et ne connait pas les inondations. Pire encore évoquant les quartiers dépourvu de voirie, il cite Kandé Sibink Colobane, Santhiaba, Boucotte, Lyndiane, Kandialang, Tiléne , pendant que tous ces quartiers ont bénéficié des différents programmes exécutés dans la commune en terme de voiries urbaines.
Comment peut-il alors préconiser des solutions qui répondent aux attentes de la commune. Il est un vrai affabulateur. Cette commune l’intéresse vraiment pas, sinon il aurait fait l’effort de connaitre la situation réelle de cette ville avant de prétendre la diriger. Ousmane SONKO veut juste utiliser notre commune comme une arme de bataille contre l’Etat central et cela les Ziguinchorois ne l’accepteront pas. Il préconise la rénovation de Néma 2 pendant que le processus de restructuration de ce quartier est en cour d’exécution et est piloté par la mairie et le ministère de l’urbanisme. Le programme de renforcement de l’éclairage public est cour d’exécution avec 2000 LED déjà acquis par le Maire et 1800 lampadaires solaires déjà installées dans la commune. Nous l’invitons à consulter les documents officiels et il verra que Ziguinchor est l’une des villes les plus urbanisées et les plus éclairées du Sénégal.
La ville dispose déjà d’une unité de fabrique de pavé et 15 autres Kilomètres de routes sont en voie d’être réalisées. La construction d’un garage des gros porteurs est en cour
Les ronds-points sont régulièrement embellis.
Quel est donc le programme de ce candidat qui tout au long de son document ne fait que citer soit des projets déjà réalisés, soit des projets en cours de réalisation ?
Sur la question domaniale :
Sur cette question, nous ne nous pencherons pas sur les litiges présumés qu’il évoque dans les communes de Niaguis et Adèane, ces communes sont dirigées par des Maires qui peuvent prendre leur propre défense. Par contre, pour sa gouverne, on voudraient lui rappeler, que la commune de Ziguinchor de 2009 à nos jours n’a initié que trois lotissements : un premier lotissement à Coboda en 2011, un deuxième lotissement à Djibock complémentaire et un autre lotissement au quartier de Diabir. Pour chacun de ses lotissements, toute la procédure allant de la délibération du conseil municipal à l’autorisation de lotir en passant par la validation des dossiers par la commission régionale d’urbanisme, a été respecté. Tous les services de l’Etat, les conseils de quartier, les exploitants de vergers ont tous de manière participative contribué au processus.
Il n’en demeure pas moins, que dans toute opération de lotissement, des contestations justifiées ou non, puissent surgir. Dans le cas spécifique de Djibock complémentaire, le Maire de la Commune de Ziguinchor, dès qu’informé des contentieux nés de ce lotissement, par arrêté suspendu sur les sites objet de contestations, toutes activités jusqu’à règlement définitif des contentieux. Quant à Diabir, le processus d’attribution des parcelles suit encore son cour et aucune difficulté n’est encore notée. C’est pour cette raison, que lorsque dans sa piste solutions, il envisage un audit exhaustif des lotissements, nous applaudissons des deux bras mais l’invitons juste à ne pas attendre d’être élu, parce qu’il ne le sera pas.
Il évoque également un plaidoyer pour l’extension de la superficie communale. Non ! il est vraiment en retard, cette question n’est plus à l’étape de plaidoyer. C’est déjà un acquis qui est en attente d’être matérialisé, nous n’en dirons pas plus, parce qu’il est à la recherche d’information et refuse d’admettre son ignorance.
Sur la question de l’administration de la Commune
Sur cette question, le Monsieur qui se sent déjà dans la peau d’un président de la république semble oublier ou du moins, ignore que l’organisation et le fonctionnement du conseil municipal sont régit le code général des collectivités territoriales.
Il semble vouloir légiférer sans en avoir les pouvoirs en modifiant les dispositions pertinentes de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant code général des collectivités territoriales dans son chapitre organisation et fonctionnement des organes des collectivités territoriales.
Il prétend dans ce même sillage, remplacer le conseil consultatif de quartier crée par l’acte 3 de la décentralisation par des comités de développement du quartier. C’est dire que dans son sommeil le plus profond, il se croit investi d’une mission régalienne de pouvoir crées, à l’instar des comités départementaux de développement présidés par les préfets, des comités de développement de quartier. Il ignore effectivement que les structures infra-communales participent de l’architecture de gouvernance des collectivités territoriales et ne sont autorisés que par la loi.
Sur le budget participatif :
Ousmane SONKO n’est pas certainement pas au courant des derniers développements de ce dispositif. En effet, il considère le budget participatif juste comme un budget d’investissement. Il ignore le contexte de l’avènement du budget participatif consécutif à une abondance de ressources dans la ville Brésilienne de Porto Allègre et à une mauvaise utilisation de cette main financière qu’il fallait orienter dans une planification stratégique participative.
Il faut rappeler d’ailleurs, que le budget participatif n’est pas prévu dans l’acte 3 de la décentralisation et que son encrage est la réunion de débat d’orientation budgétaire que le Maire de la commune de Ziguinchor a toujours organisé pour discuter avec les acteurs des grandes masses du budget, des propositions et priorisation des actions avant d’élaborer son budget.
Nos ne perdrons pas de temps à commenter la deuxième partie de son document intitulé « le plan de mandat » qui démontre à suffisance sa méconnaissance des rôles et missions des collectivités territoriales. Dans cette partie, il revient sur des questions relatives à l’agriculture, à l’aviculture, à l’élevage à l’apiculture, à la pêche, au transport etc. aucun de ces secteurs ne relève de la compétence des collectivités territoriales. Ce document est alors un tissu d’amalgames, de propositions populistes et utopiques.
Par contre, dans la troisième partie de son document intitulé « financement du programme et du mandat », notre utopiste fait encore preuve de méconnaissance totale de la gestion d’une collectivité territoriales. Il prétend vouloir libérer la commune de Ziguinchor de l’étreinte de l’Etat pour une pleine effectivité des principes de libre administration et d’autonomie financière. Ousmane Sonko doit savoir qu’autonomie n’est pas indépendance.
L’autonomie financière des collectivités territoriales signifie tout simplement que les communes ont leur propre budget qu’elles administrent librement. Il doit aussi savoir que la commune est un démembrement de l’Etat et que pour cette raison, il n’y a pas de rupture envisageable dans les relations entre l’Etat central et les collectivités territoriales. Notre commune, encore une fois, ne saurait être utilisée comme une arme de bataille contre l’Etat central.
La plus grande farce de Ousmane sonko a aussi été de demander aux Ziguinchorois, pour le financement de son utopiste programme, de cotiser chacun 50.000 fr. Il veut faire des Ziguinchorois des actionnaires de la commune. La commune n’est pas une société d’actionnaires mais plutôt une collectivité territoriale régit par des règles sur lesquelles un maire n’a aucun pouvoir de modification. Pire, envisageant la création d’une monnaie complémentaire, Osmane Sonko fait preuve d’ignorance totale des contraintes de compétences et d’encadrement financier des collectivités territoriales. La collectivité territoriale n’est pas une association mais n démembrement de l’Etat, assujetti à l’unicité de caisse qui lui impose une seule banque : le trésor public. C’est pourquoi il faut considérer cette proposition de monnaie locale comme hors contexte, populiste dangereuse pour l’unité et la cohésion nationale et impossible à réaliser sous le régime financier des collectivités territoriales régit parle décret 66-510 du 04 Juillet 1966, modifié.
Au regard de tout ce qui précède, on constate aisément, que le sieur Ousmane, même si on sait qu’il a du respect pour le Maire Abdoulaye BALDE, il doit tout de même apprendre à respecter les Ziguinchorois.
Il n’y a pas plus grand manque de respect aux Ziguinchorois que de vouloir les considérer comme des gens incapables de voir la réalité de leur ville. En lieu et place de proposer un programme, il fait la publicité des réalisations du maire, reprend une partie du plan de développement communal de Ziguinchor et étale des propositions propres à un candidat à une élection présidentielle. Mais hélas, que pouvions nous attendre mieux de lui ? Il ne connait pas Ziguinchor et Ziguinchor ne l’intéresse pas. Notre maire est un maire d’action et diffèrent d’un politicien du verbe et de la parlote. Les Ziguinchorois sont par essence très conscients des enjeux électoraux en fonction de leur nature.
Pour sa gouverne, un bilan ne s’écrit pas il se vit
Ces invitations à un débat public ne nous intéressent, pas nous ne sommes pas des gens qui vont débattre avec ceux qui méconnaissent la réalité de Ziguinchor. On sait bien que de 2009 à nos jour le Maire Abdoulaye Baldé et son équipe ont fondamentalement changé le visage de Ziguinchor."
