Le bureau politique du parti Pastef/ Les Patriotes a fait face à la presse hier pour charger lourdement le régime de Macky Sall. Du test d’ADN réclamé à Ousmane Sonko à l’arrestation de Pape Alé Niang en passant l’affaire du contrat d’armement à 45 milliards FCFA, Bassirou Diomaye Faye et Cie ont fait feu de tout bois.
Le test d’ADN réclamé par le Doyen des juges à 'Ousmane Sonko ne passe pas à Pastef. "Les patriotes ne laisseront jamais Ousmane Sonko donner une demi-goutte de son sang. La justice a besoin de preuves pour dire le droit et non de son sang pour aller voir je ne sais qui », a martelé Bassirou Diomaye Faye. Il ajoute que ce dont la justice a besoin pour dire le droit c'est des pièces à conviction avec lesquelles Sonko a démontré le complot. Dans la foulée, il pense qu'il faut que l’enquête interne de la gendarmerie soit mise à la disposition des populations qui en ont besoin. Selon lui, aucun secret ne doit entourer ce dossier. « Le Sénégal est devenu une terre à scandale et il faut que l'Assemblée nationale déclassifie ce dossier pour le mettre à la disposition de tous. "Une commission d'enquête parlementaire est obligatoire pour sanctionner les comploteurs qui ont causé la mort de plusieurs personnes », ressasse-t-il.
Par ailleurs, Pastef a dénoncé l’arrestation « arbitraire » du journaliste Pape Alé Niang et de la garde rapprochée de Ousmane Sonko. « Le Pastef, à travers son président Ousmane Sonko, exprime tout le soutien nécessaire au journaliste Pape Alé Niang. Car, le Sénégal a besoin d’une presse debout, libre et indépendante. Les menaces et les intimidations ne doivent pas primer sur la volonté d’informer l’opinion publique », a déclaré Bassirou Diomaye Faye, le secrétaire général du Pastef/ les Patriotes lors de la conférence de presse. Le bureau politique de Pastef dénonce également l’entrave des libertés individuelles. « Les arrestations et les séquestrations de citoyens se poursuivent de plus belle sans convocation préalable. Elles sont aujourd’hui érigées en règle (…) Le Sénégal va à la dérive et nous le constatons tous. Toutefois, ce tableau sombre non-exhaustif loin de rendre compte de la force du régime en place renseigne plutôt sur son agonie. Il n’y a qu’un Régime finissant qui comporte de la sorte », indiquent les responsables du Pastef. Ils déplorent aussi l’arrestation sans convocation de la garde rapprochée de Ousmane Sonko et demandent la cessation des provocations. « Les membres de la société civile, les bonnes volontés, mais surtout les chefs religieux sont invités, priés de parler pendant qu’il est temps, pendant qu’il n’y a pas encore de vie perdue, pendant qu’il n’y a pas encore de dégâts incommensurables de parler au Président Macky Sall », a indiqué Diomaye Faye.
Contrat d’armement à 45 milliards
Diomaye Faye et Cie se sont également exprimés sur le contrat d’armement à 45 milliards FCFA du ministère de l’Environnement. « Le Sénégal est devenu une terre à scandales. Certainement pour masquer tout ça, le pouvoir ne se gêne pas d’être dans la provocation systématique d’arrestation arbitraire. Mais le dossier des 45 milliards est une énième forfaiture sur fond de grand banditisme d’Etat de surfacturation selon l’enquête à hauteur de 20 milliards ne doit pas passer aux oubliettes », a lancé Bassirou Diomaye Faye. Après le bradage de l’assiette foncière de l’hôpital Le Dantec, dit-il, nous « voilà devant un marché de gré à gré sur 45 milliards d’achat d’armes confié à un ministère qui n’en a pas les prérogatives régaliennes. Et les Sénégalais ont tous entendu le gouvernement tenté laborieusement de nous mettre dans la tête que c’est dans la normalité la plus totale après avoir échoué à servir le secret d’Etat pour masquer le forfait », a souligné Faye. Le bureau politique national de Pastef félicite les députés de Yewwi Askan Wi pour avoir demandé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 45 milliards d’achats d’armes du ministère de l’Environnement.
Le test d’ADN réclamé par le Doyen des juges à 'Ousmane Sonko ne passe pas à Pastef. "Les patriotes ne laisseront jamais Ousmane Sonko donner une demi-goutte de son sang. La justice a besoin de preuves pour dire le droit et non de son sang pour aller voir je ne sais qui », a martelé Bassirou Diomaye Faye. Il ajoute que ce dont la justice a besoin pour dire le droit c'est des pièces à conviction avec lesquelles Sonko a démontré le complot. Dans la foulée, il pense qu'il faut que l’enquête interne de la gendarmerie soit mise à la disposition des populations qui en ont besoin. Selon lui, aucun secret ne doit entourer ce dossier. « Le Sénégal est devenu une terre à scandale et il faut que l'Assemblée nationale déclassifie ce dossier pour le mettre à la disposition de tous. "Une commission d'enquête parlementaire est obligatoire pour sanctionner les comploteurs qui ont causé la mort de plusieurs personnes », ressasse-t-il.
Par ailleurs, Pastef a dénoncé l’arrestation « arbitraire » du journaliste Pape Alé Niang et de la garde rapprochée de Ousmane Sonko. « Le Pastef, à travers son président Ousmane Sonko, exprime tout le soutien nécessaire au journaliste Pape Alé Niang. Car, le Sénégal a besoin d’une presse debout, libre et indépendante. Les menaces et les intimidations ne doivent pas primer sur la volonté d’informer l’opinion publique », a déclaré Bassirou Diomaye Faye, le secrétaire général du Pastef/ les Patriotes lors de la conférence de presse. Le bureau politique de Pastef dénonce également l’entrave des libertés individuelles. « Les arrestations et les séquestrations de citoyens se poursuivent de plus belle sans convocation préalable. Elles sont aujourd’hui érigées en règle (…) Le Sénégal va à la dérive et nous le constatons tous. Toutefois, ce tableau sombre non-exhaustif loin de rendre compte de la force du régime en place renseigne plutôt sur son agonie. Il n’y a qu’un Régime finissant qui comporte de la sorte », indiquent les responsables du Pastef. Ils déplorent aussi l’arrestation sans convocation de la garde rapprochée de Ousmane Sonko et demandent la cessation des provocations. « Les membres de la société civile, les bonnes volontés, mais surtout les chefs religieux sont invités, priés de parler pendant qu’il est temps, pendant qu’il n’y a pas encore de vie perdue, pendant qu’il n’y a pas encore de dégâts incommensurables de parler au Président Macky Sall », a indiqué Diomaye Faye.
Contrat d’armement à 45 milliards
Diomaye Faye et Cie se sont également exprimés sur le contrat d’armement à 45 milliards FCFA du ministère de l’Environnement. « Le Sénégal est devenu une terre à scandales. Certainement pour masquer tout ça, le pouvoir ne se gêne pas d’être dans la provocation systématique d’arrestation arbitraire. Mais le dossier des 45 milliards est une énième forfaiture sur fond de grand banditisme d’Etat de surfacturation selon l’enquête à hauteur de 20 milliards ne doit pas passer aux oubliettes », a lancé Bassirou Diomaye Faye. Après le bradage de l’assiette foncière de l’hôpital Le Dantec, dit-il, nous « voilà devant un marché de gré à gré sur 45 milliards d’achat d’armes confié à un ministère qui n’en a pas les prérogatives régaliennes. Et les Sénégalais ont tous entendu le gouvernement tenté laborieusement de nous mettre dans la tête que c’est dans la normalité la plus totale après avoir échoué à servir le secret d’Etat pour masquer le forfait », a souligné Faye. Le bureau politique national de Pastef félicite les députés de Yewwi Askan Wi pour avoir demandé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 45 milliards d’achats d’armes du ministère de l’Environnement.
