De nombreux Africains fuyant la guerre en Ukraine ont affirmé sur les réseaux sociaux avoir été recalés à la frontière polonaise en raison de leur couleur de peau. L’Ambassadeur d’Ukraine à Dakar, Yurii Pyvovarov, a démenti les accusations de racisme aux frontières entre l’Ukraine et la Pologne.
Recevant Diallo Diagne, fils de l’ancien Grand Serigne de Dakar, il a indiqué que d’après les dernières informations qu'il aurait reçues des services frontaliers Ukrainiens, tout le monde passe mais à tour de rôle. « Ils passent par ordre d’arrivée, mais surtout par ordre de priorité », a indiqué le diplomate. « Il y a trois catégories qui ont le droit prioritaire de passer, les femmes, les enfants, les blessés. Et tout le reste doit patienter », a-t-il théorisé.
Selon le france24, des civils sont-ils empêchés de fuir la guerre en Ukraine en raison de leur couleur de peau ? Des Africains affirment en tout cas avoir été refoulés à la frontière avec la Pologne tandis que d'autres personnes, blanches, étaient autorisées à passer. Des discriminations qui pourraient venir ternir le grand élan de solidarité affiché par les pays de l'Union européenne, tandis que des centaines de milliers de réfugiés continuent à affluer vers les frontières polonaise, hongroise, slovaque et roumaine de l'Ukraine.
"On nous a bloqués à la frontière, on nous a dit que les Noirs ne rentrent pas. Pourtant, on voyait les Blancs rentrer...", se remémore ainsi Moustapha Bagui Sylla, un Guinéen qui étudiait la médecine en Ukraine. Le jeune homme a fui sa résidence universitaire de Kharkiv dès les premiers bombardements pour se lancer dans une folle course vers l'ouest.
Macky Sall, président du Sénégal et de l’UA ainsi que Moussa Faki, président de la Commission, rappellent ensemble que « toute personne a le droit de franchir les frontières pendant un conflit et devait bénéficier des mêmes droits quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale ».
Recevant Diallo Diagne, fils de l’ancien Grand Serigne de Dakar, il a indiqué que d’après les dernières informations qu'il aurait reçues des services frontaliers Ukrainiens, tout le monde passe mais à tour de rôle. « Ils passent par ordre d’arrivée, mais surtout par ordre de priorité », a indiqué le diplomate. « Il y a trois catégories qui ont le droit prioritaire de passer, les femmes, les enfants, les blessés. Et tout le reste doit patienter », a-t-il théorisé.
Selon le france24, des civils sont-ils empêchés de fuir la guerre en Ukraine en raison de leur couleur de peau ? Des Africains affirment en tout cas avoir été refoulés à la frontière avec la Pologne tandis que d'autres personnes, blanches, étaient autorisées à passer. Des discriminations qui pourraient venir ternir le grand élan de solidarité affiché par les pays de l'Union européenne, tandis que des centaines de milliers de réfugiés continuent à affluer vers les frontières polonaise, hongroise, slovaque et roumaine de l'Ukraine.
"On nous a bloqués à la frontière, on nous a dit que les Noirs ne rentrent pas. Pourtant, on voyait les Blancs rentrer...", se remémore ainsi Moustapha Bagui Sylla, un Guinéen qui étudiait la médecine en Ukraine. Le jeune homme a fui sa résidence universitaire de Kharkiv dès les premiers bombardements pour se lancer dans une folle course vers l'ouest.
Macky Sall, président du Sénégal et de l’UA ainsi que Moussa Faki, président de la Commission, rappellent ensemble que « toute personne a le droit de franchir les frontières pendant un conflit et devait bénéficier des mêmes droits quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale ».