Professeur agrégé de droit et spécialiste de droit constitutionnel, Babacar Guèye a estimé, ce dimanche, que le Sénégal des hommes politiques devrait renouer avec le dialogue. Pour lui, '' ce dialogue n'aurait jamais dû s'interrompre'' .
L'invité du '' Grand Jury '' ira plus loin dans son approche. '' La démocratie repose sur deux piliers. L'un c'est la compétition et l'autre sur le dialogue. Le dialogue doit reposer sur les règles qui régissent la compétition. Il doit être permanent. Ce sont les acteurs du dialogue qui doivent en définir les termes. Il ne faut pas qu'il y ait beaucoup trop d'invités. Il faut savoir avec qui, sur quoi et comment dialoguer. Il faut nécessairement qu'on renoue le dialogue. On va vers une élection présidentielle. Il faudra que tout le monde se mette d'accord sur les règles de jeu''.
Babacar Guèye de valider la requête de l'opposition qui requiert l'audit du fichier électoral. '' Dans la mesure où il y a ces suspicions et.. pour éviter toutes formes de contestation, il faut aller vers cet audit du fichier électoral. La société civile est favorable à cet audit du fichier. ''
Le leader de la plateforme des Acteurs Non-étatiques de regretter qu'une pléthore de Sénégalais n'aient pu voter lors des législatives pour n'avoir pu retirer leurs cartes d'électeur. Ainsi, dénoncera -t-il la validation des résultats sortis des urnes par la Cour Suprême. '' La cour suprême du Kenya a annulé des élections pour beaucoup moins que ça '' fait-il remarquer, non sans marteler que '' la moindre des choses à faire était d'annuler les élections législatives. La Cour Suprême aurait dû être bien inspirée en annulant les élections.
CHOIX D' ALY NGOUILLE NDIAYE
Invité à se prononcer sur le choix d'Aly Ngouille Ndiaye et le départ d'Abdoulaye Daouda Diallo du ministère de l'intérieur comme parade aux critiques de l'opposition, Babacar Guèye se voudra clair dans sa réponse. ''Ce n'est pas parce qu'on change de ministre, qu'on a réglé le problème''. Pour lui, le Sénégal a besoin d'une autorité de la démocratie qui s'occupera du dialogue et de l'organisation des élections. '' Nous le réclamons !'' s'exclame-t-il avant de formaliser sa position. '' Le Resid dit que le ministère de l'intérieur ne doit plus organiser d'élections au Sénégal'' il rappellera à l'intention de ceux qui pensent autrement que Me Ousmane Ngom n'a jamais organisé les élections dont on parle souvent sous Wade. '' C'est Cheikh Guèye qui les organisaient et c'était sans anicroches''. À la question de savoir si la Cena ne suffisait pas comme structure indépendante, le professeur arguera les compétences limitées de ladite structure. ''La Cena n'est pas suffisante. Elle n'organise pas. La transparence doit se voir, elle doit être inscrite dans tout le processus électoral. Il y a une partie du processus qui échappe à la Cena''.
Babacar Guèye profitera de l'occasion que lui offre le ''Grand Jury'' pour attirer l'attention des Sénégalais sur deux choses. D'abord sur la possibilité qui est donnée au Président Macky Sall de briguer un nouveau mandat en 2024. Le professeur de droit constitutionnel confie que juridiquement aucune garantie n'est prévue dans le sens d'empêcher cette possibilité''. Ensuite sur la nécessité de voir le Président de la République et son ministre de la justice se désengager du Conseil Supérieur de la Magistrature afin de la rendre indépendante et plus efficace du système de nomination ''.
Le Président du Collectif des Organisations de la Société civile pour les élections et Président du Réseau Sénégalais des Observateurs Citoyens de finir ses propos en souhaitant un bon dénouement de la crise qui secoue Yevuz Sélim.
L'invité du '' Grand Jury '' ira plus loin dans son approche. '' La démocratie repose sur deux piliers. L'un c'est la compétition et l'autre sur le dialogue. Le dialogue doit reposer sur les règles qui régissent la compétition. Il doit être permanent. Ce sont les acteurs du dialogue qui doivent en définir les termes. Il ne faut pas qu'il y ait beaucoup trop d'invités. Il faut savoir avec qui, sur quoi et comment dialoguer. Il faut nécessairement qu'on renoue le dialogue. On va vers une élection présidentielle. Il faudra que tout le monde se mette d'accord sur les règles de jeu''.
Babacar Guèye de valider la requête de l'opposition qui requiert l'audit du fichier électoral. '' Dans la mesure où il y a ces suspicions et.. pour éviter toutes formes de contestation, il faut aller vers cet audit du fichier électoral. La société civile est favorable à cet audit du fichier. ''
Le leader de la plateforme des Acteurs Non-étatiques de regretter qu'une pléthore de Sénégalais n'aient pu voter lors des législatives pour n'avoir pu retirer leurs cartes d'électeur. Ainsi, dénoncera -t-il la validation des résultats sortis des urnes par la Cour Suprême. '' La cour suprême du Kenya a annulé des élections pour beaucoup moins que ça '' fait-il remarquer, non sans marteler que '' la moindre des choses à faire était d'annuler les élections législatives. La Cour Suprême aurait dû être bien inspirée en annulant les élections.
CHOIX D' ALY NGOUILLE NDIAYE
Invité à se prononcer sur le choix d'Aly Ngouille Ndiaye et le départ d'Abdoulaye Daouda Diallo du ministère de l'intérieur comme parade aux critiques de l'opposition, Babacar Guèye se voudra clair dans sa réponse. ''Ce n'est pas parce qu'on change de ministre, qu'on a réglé le problème''. Pour lui, le Sénégal a besoin d'une autorité de la démocratie qui s'occupera du dialogue et de l'organisation des élections. '' Nous le réclamons !'' s'exclame-t-il avant de formaliser sa position. '' Le Resid dit que le ministère de l'intérieur ne doit plus organiser d'élections au Sénégal'' il rappellera à l'intention de ceux qui pensent autrement que Me Ousmane Ngom n'a jamais organisé les élections dont on parle souvent sous Wade. '' C'est Cheikh Guèye qui les organisaient et c'était sans anicroches''. À la question de savoir si la Cena ne suffisait pas comme structure indépendante, le professeur arguera les compétences limitées de ladite structure. ''La Cena n'est pas suffisante. Elle n'organise pas. La transparence doit se voir, elle doit être inscrite dans tout le processus électoral. Il y a une partie du processus qui échappe à la Cena''.
Babacar Guèye profitera de l'occasion que lui offre le ''Grand Jury'' pour attirer l'attention des Sénégalais sur deux choses. D'abord sur la possibilité qui est donnée au Président Macky Sall de briguer un nouveau mandat en 2024. Le professeur de droit constitutionnel confie que juridiquement aucune garantie n'est prévue dans le sens d'empêcher cette possibilité''. Ensuite sur la nécessité de voir le Président de la République et son ministre de la justice se désengager du Conseil Supérieur de la Magistrature afin de la rendre indépendante et plus efficace du système de nomination ''.
Le Président du Collectif des Organisations de la Société civile pour les élections et Président du Réseau Sénégalais des Observateurs Citoyens de finir ses propos en souhaitant un bon dénouement de la crise qui secoue Yevuz Sélim.