Dans son communiqué final, la Cédéao indique maintenir ses sanctions et poursuivre le dialogue avec les autorités maliennes de transition, un camouflet pour les autorités maliennes qui n’ont toujours pas réagi officiellement, ainsi que la promesse d’une nouvelle période de tension.
Les autorités maliennes se préparaient déjà à une levée de l’embargo. Des consignes avaient même été données, selon plusieurs documents du ministère malien de l’Économie auxquels RFI a pu avoir accès, pour la mobilisation des effectifs douaniers aux frontières.
Et pour cause. Selon des sources diplomatiques, Bamako avait consenti à revoir, à la baisse, sa proposition d’une prolongation de la transition de deux ans. A combien précisément ? Seize ? Dix-huit ? Vingt mois ? Les sources entretiennent le flou… mais pas suffisamment en tout cas pour convaincre les plus fermes des chefs d’État de la Cédéao parmi lesquels celui du Niger et ceux de plusieurs pays anglophones comme le Ghana, la Gambie et, dans une moindre mesure, le Nigeria.
Ce nouvel échec est en tout cas synonyme, pour les Maliens qui espéraient une levée ou assouplissement des sanctions qui les frappent, de déception, de frustration, voire de colère, ce qui ne manquera pas de polariser encore davantage la société malienne.
Pour les partisans des autorités de transition, la Cédéao se montre incapable d’écouter les souffrances du peuple et de répondre à ses aspirations. Leurs adversaires blâment, au contraire, les militaires putschistes et leur volonté de s’accrocher au pouvoir, au lieu de laisser les Maliens choisir rapidement leurs dirigeants avec des élections démocratiques.,Nous sommes loin de l’apaisement et de l’union que les deux camps espéraient pouvoir reconstruire, à l’issue de ce sommet. Les négociations se poursuivent.
Les autorités maliennes se préparaient déjà à une levée de l’embargo. Des consignes avaient même été données, selon plusieurs documents du ministère malien de l’Économie auxquels RFI a pu avoir accès, pour la mobilisation des effectifs douaniers aux frontières.
Et pour cause. Selon des sources diplomatiques, Bamako avait consenti à revoir, à la baisse, sa proposition d’une prolongation de la transition de deux ans. A combien précisément ? Seize ? Dix-huit ? Vingt mois ? Les sources entretiennent le flou… mais pas suffisamment en tout cas pour convaincre les plus fermes des chefs d’État de la Cédéao parmi lesquels celui du Niger et ceux de plusieurs pays anglophones comme le Ghana, la Gambie et, dans une moindre mesure, le Nigeria.
Ce nouvel échec est en tout cas synonyme, pour les Maliens qui espéraient une levée ou assouplissement des sanctions qui les frappent, de déception, de frustration, voire de colère, ce qui ne manquera pas de polariser encore davantage la société malienne.
Pour les partisans des autorités de transition, la Cédéao se montre incapable d’écouter les souffrances du peuple et de répondre à ses aspirations. Leurs adversaires blâment, au contraire, les militaires putschistes et leur volonté de s’accrocher au pouvoir, au lieu de laisser les Maliens choisir rapidement leurs dirigeants avec des élections démocratiques.,Nous sommes loin de l’apaisement et de l’union que les deux camps espéraient pouvoir reconstruire, à l’issue de ce sommet. Les négociations se poursuivent.