Dans le cadre de la mobilisation de tous les citoyens sénégalais épris de liberté, la Coordination des associations de presse (CAP), a rencontré hier les organisations de défense de droits de l’homme. Une rencontre à laquelle le journaliste Mamadou Thior du CORED reste intransigeant sur la liberté de presse.
« La liberté de presse dans une démocratie n'est pas à négocier », a-t-il d’emblée rappelé à l’endroit des tenants du pouvoir suite à l’arrestation spectaculaire du journaliste d’investigation Pape Alé Niang. M. Thior de souligner : « Depuis son arrestation le dimanche dernier, nous avons échangé avec ces organisations des Droits de l'homme pour faire en sorte qu'on puisse obtenir la libération de notre confrère dans les plus brefs délais ». «Et nous avons insisté sur le fait qu’aujourd'hui c'est Pape Alé Niang, ça peut donc être Mamadou Thior demain ou un autre Sénégalais lambda parce que quand il y a une attaque sur les libertés et c'est de cela qu'il est question ici sur les libertés, c'est à dire que tout le monde est en sursis», a rappelé Mamadou Thior en marge de la rencontre avec les représentants des organisations de droits de l’homme. Poursuivant sa communication, le journaliste de la Rts dira : «Je pense qu’ils ont compris cela. Ils ont dit leurs disponibilités vraiment à travailler dans le cadre du comité que nous avons mis en place pour la libération de Pape Alé Niang qui est un comité élargi qui va au-delà de la CAP ». « Tous les gens épris de liberté sont dedans donc la présence de ces organisations de défense des droits de l'homme dont Article 19 qui est à ma gauche représentée par Matteo, le Secrétaire général de la RADDHO qu'on ne présente plus, Sadikh Niasse, il y a aussi Seydi Gassama, il y a la LSDH avec Alassane et Africa Jom du doyen Alioune Tine. Donc ça veut que nous avons essayé de brasser toutes les organisations en termes de défense de droits de l’homme représentées à cette rencontre pour faire entendre notre voix, notre désapprobation à cette arrestation de notre confrère », a-t-il expliqué. Il poursuit : «Et nous avons abordé au cours de la rencontre la réforme de certaines dispositions liberticides dans notre code pénal notamment le fameux article 80 relatif aux troubles publics et qui peut mener n'importe qui en prison. Et l'article 255 relatif à la diffusion de fausses nouvelles pour lequel on peut vous envoyer en prison. Et ce serait bien, au-delà du combat que nous menions ». « Au-delà de Pape Alé Niang, il y a beaucoup de nos compatriotes qui sont en prison simplement du fait que ces lois-là sont liberticides. Et c'est bon pour le Sénégal qui se targue d'être dans les standards internationaux en termes de liberté d'expression parce que dans une démocratie, la liberté d'expression est fondamentale, elle doit être sauvegardée », rappellera-t-il.
Mamadou Thior d’ajouter : «Nous avons un autre acte fondamental, ça sera le mercredi prochain à la Maison de la presse avec un grand rassemblement qu'on appelle le Conseil des médias. Nous invitons tous les Sénégalais épris de liberté tout court à venir se joindre à nous. Après ce rassemblement, il y a une grande marche ici à Dakar le vendredi prochain après-midi à partir de 15 heures. La procession va aller de l'Ecole normale supérieure et va se terminer au Rond-point Jet d'eau. Dans toutes les capitales régionales, nous avons demandé les confrères et les consœurs d'organiser une marche pour faire entendre notre voix et réclamer la libération de notre confrère Pape Alé Niang».
« La liberté de presse dans une démocratie n'est pas à négocier », a-t-il d’emblée rappelé à l’endroit des tenants du pouvoir suite à l’arrestation spectaculaire du journaliste d’investigation Pape Alé Niang. M. Thior de souligner : « Depuis son arrestation le dimanche dernier, nous avons échangé avec ces organisations des Droits de l'homme pour faire en sorte qu'on puisse obtenir la libération de notre confrère dans les plus brefs délais ». «Et nous avons insisté sur le fait qu’aujourd'hui c'est Pape Alé Niang, ça peut donc être Mamadou Thior demain ou un autre Sénégalais lambda parce que quand il y a une attaque sur les libertés et c'est de cela qu'il est question ici sur les libertés, c'est à dire que tout le monde est en sursis», a rappelé Mamadou Thior en marge de la rencontre avec les représentants des organisations de droits de l’homme. Poursuivant sa communication, le journaliste de la Rts dira : «Je pense qu’ils ont compris cela. Ils ont dit leurs disponibilités vraiment à travailler dans le cadre du comité que nous avons mis en place pour la libération de Pape Alé Niang qui est un comité élargi qui va au-delà de la CAP ». « Tous les gens épris de liberté sont dedans donc la présence de ces organisations de défense des droits de l'homme dont Article 19 qui est à ma gauche représentée par Matteo, le Secrétaire général de la RADDHO qu'on ne présente plus, Sadikh Niasse, il y a aussi Seydi Gassama, il y a la LSDH avec Alassane et Africa Jom du doyen Alioune Tine. Donc ça veut que nous avons essayé de brasser toutes les organisations en termes de défense de droits de l’homme représentées à cette rencontre pour faire entendre notre voix, notre désapprobation à cette arrestation de notre confrère », a-t-il expliqué. Il poursuit : «Et nous avons abordé au cours de la rencontre la réforme de certaines dispositions liberticides dans notre code pénal notamment le fameux article 80 relatif aux troubles publics et qui peut mener n'importe qui en prison. Et l'article 255 relatif à la diffusion de fausses nouvelles pour lequel on peut vous envoyer en prison. Et ce serait bien, au-delà du combat que nous menions ». « Au-delà de Pape Alé Niang, il y a beaucoup de nos compatriotes qui sont en prison simplement du fait que ces lois-là sont liberticides. Et c'est bon pour le Sénégal qui se targue d'être dans les standards internationaux en termes de liberté d'expression parce que dans une démocratie, la liberté d'expression est fondamentale, elle doit être sauvegardée », rappellera-t-il.
Mamadou Thior d’ajouter : «Nous avons un autre acte fondamental, ça sera le mercredi prochain à la Maison de la presse avec un grand rassemblement qu'on appelle le Conseil des médias. Nous invitons tous les Sénégalais épris de liberté tout court à venir se joindre à nous. Après ce rassemblement, il y a une grande marche ici à Dakar le vendredi prochain après-midi à partir de 15 heures. La procession va aller de l'Ecole normale supérieure et va se terminer au Rond-point Jet d'eau. Dans toutes les capitales régionales, nous avons demandé les confrères et les consœurs d'organiser une marche pour faire entendre notre voix et réclamer la libération de notre confrère Pape Alé Niang».