Nos confrères du magazine panafricain, Jeune Afrique, ont confirmé que la libération de Karim est un deal entre l’actuel pouvoir au Sénégal et certains paysarabes. Une révélation qui a fait sortir de ses gongs le coordonnateur du mouvement politique et citoyen « Un autre Sénégal, c'est bien possible », Kandiack François Senghor. Pour le jeune juriste, le président MackySall et son gouvernement n’ont pas dit la vérité aux Sénégalais sur la libération de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade.
Les conditions de libération de Karim Wade restent toujours un mystère. Cependant, le nouveau mouvement politique « Un autre Sénégal, c’est possible, c’est bien possible » trouve qu’on n’a pas encore dit la vérité aux Sénégalais sur cette affaire gérée au plus haut sommet. «On nous a fait croire que Karim WADE a été libéré pour des raisons Quataro-humanitaires. Eh bien, c'est une grâce aux relents d'une liberté conditionnelle. L'histoire du deal se confirme au quotidien.L'histoire retiendra qu'il s'est permis, en tant que président, de livrer un Sénégalais dans des conditions occultes à un donneur d'ordre international », dénonce M. Senghor. Ce flou qui entoure ce dossier fera dire au patron du mouvement politique « Un autre Sénégal, c’est possible, c’est bien possible »,que « Macky est un dealer confirmé et hors pair. Quand on prend n'importe qui pour le mettre n’ importe où, il fera du n'importe quoi.»
Depuis la libération de Karim Wade, Idrissa Secka été le premier leader politique qui avait révélé que cette grâce était un deal entre Macky Sall et certains dignitaires arabes du Moyen-Orient. Nos confrères de Jeunes Afrique ont confirmé ce deal. Toutefois, à la présidence, El Hadj Kassé s'en tient à ses déclarations dans Jeune Afrique. Le ministre conseiller du chef de l'Etat a parlé de « spéculations fondées sur une fiction ». Seydou Guèye, porte-parole du gouvernement, n'a pas confirmé la remise du passeport diplomatique, mais a expliqué que cela fait partie des avantages que peuvent avoir les anciens ministres. Il réfute également l'existence d'un accord. Il y a cinq mois, Karim Wade avait été libéré à la suite d'une grâce présidentielle. Dans la foulée, le fils du président Abdoulaye Wade quittait le pays pour se rendre au Qatar.
Ibrahima Khalil DIEME