Ce lundi, 12 février 2018 correspond au 13 e jour du procès de la Caisse d’avance de la Mairie de Dakar. Et le procès va entrer dans sa phase active, cette semaine, parce que le dossier sera plaidé dans le fond. Ce, après les débats et le passage des témoignages.
Et ce matin, c’est le principal accusé est a ouvert le bal. Il a été appelé à la barre par le juge Malick Lamotte. Et il déclara : «si j’avais accepté l’offre qui m’avait été faite, je n’allais pas être là. Il s’agit de neutraliser la mairie de Dakar, pour que la ville ne puisse plus mener ses activités. Si j’ai fait la déclaration de mes patrimoines, c’est pour montrer ce que j’ai. Tous les comptes que j’avais, tous les fonds qui m’appartiennent, tous mes biens, et cela, depuis 30 ans, je l’ai réalisé avant mon accession à la fonction publique».
Avant de poursuivre : «je suis prêt à donner une procuration pour faire des investigations sur mes comptes, mes biens, sur ma famille, mes enfants, mes amis. Tous ce que j’ai c’est avant mon arrivée à la Mairie».
Toujours, Khalifa Sall a clamé que «les fonds étaient destinés à soutenir les populations de Dakar. Les demandes venaient de tout bord. Les sollicitations venaient des populations elles-mêmes, c’est-à-dire ceux qui avaient des problèmes de vie quotidienne, des problèmes de santé entre autres et que ces fonds n’ont pas vocation à être justifiés», a-t-il signifié au tribunal.
Khalifa Sall s’agace encore à propos de la ligne de défense de certains de ses co-prévenus. Le Maire de Dakar n’a vraiment pas aimé les mots de Mamadou Oumar Bocoum et Ibrahima Touré, qui nient l'existence de fonds politiques à la Mairie de Dakar. L'édile dissèque l’intervention des deux percepteurs, sans les citer. « Tout le monde savait ce qui se passe. Les fonds politiques existent. Maintenant que nous sommes devant le tribunal, chacun veut sauver sa peau », se désole le principal prévenu dans l'affaire de la caisse d'avance...
Et ce matin, c’est le principal accusé est a ouvert le bal. Il a été appelé à la barre par le juge Malick Lamotte. Et il déclara : «si j’avais accepté l’offre qui m’avait été faite, je n’allais pas être là. Il s’agit de neutraliser la mairie de Dakar, pour que la ville ne puisse plus mener ses activités. Si j’ai fait la déclaration de mes patrimoines, c’est pour montrer ce que j’ai. Tous les comptes que j’avais, tous les fonds qui m’appartiennent, tous mes biens, et cela, depuis 30 ans, je l’ai réalisé avant mon accession à la fonction publique».
Avant de poursuivre : «je suis prêt à donner une procuration pour faire des investigations sur mes comptes, mes biens, sur ma famille, mes enfants, mes amis. Tous ce que j’ai c’est avant mon arrivée à la Mairie».
Toujours, Khalifa Sall a clamé que «les fonds étaient destinés à soutenir les populations de Dakar. Les demandes venaient de tout bord. Les sollicitations venaient des populations elles-mêmes, c’est-à-dire ceux qui avaient des problèmes de vie quotidienne, des problèmes de santé entre autres et que ces fonds n’ont pas vocation à être justifiés», a-t-il signifié au tribunal.
Khalifa Sall s’agace encore à propos de la ligne de défense de certains de ses co-prévenus. Le Maire de Dakar n’a vraiment pas aimé les mots de Mamadou Oumar Bocoum et Ibrahima Touré, qui nient l'existence de fonds politiques à la Mairie de Dakar. L'édile dissèque l’intervention des deux percepteurs, sans les citer. « Tout le monde savait ce qui se passe. Les fonds politiques existent. Maintenant que nous sommes devant le tribunal, chacun veut sauver sa peau », se désole le principal prévenu dans l'affaire de la caisse d'avance...