Le ministre français des Affaires étrangères a affirmé ce dimanche croire à la victoire finale de l'Ukraine face à l'invasion russe. Il a toutefois mis en garde contre les destructions et les victimes civiles que risque d'entraîner le siège des grandes villes.
"Je pense que l'Ukraine gagnera". Invité de France 5 ce dimanche, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s'est risqué à un pronostic, estimant que la Russie ne gagnera pas la guerre qu'elle a déclenchée il y a plus de dix jours en Ukraine.
"Nous avons pris des trains de sanctions considérables, dont les effets sont en train d'être lourds et seront à mon avis de plus en plus lourds, ce qui fait que le prix à payer pour la guerre va devenir insupportable et qu'à un moment donné le président Poutine va être confronté au choix d'avoir des effets majeurs sur le fonctionnement de la Russie ou d'ouvrir des négociations", a-t-il expliqué.
Le siège des grandes villes inquiète le ministre Aussi, Jean-Yves Le Drian a salué la courageuse résitance du peuple ukrainien. "On rentre dans la logique des sièges, et la logique des sièges ça fait partie de notre sinistre expertise du fonctionnement et de l'action des forces russes", a-t-il néanmoins souligné.
"On a l'exemple de Grozny, on a l'exemple d'Alep et ça va recommencer", a ajouté le chef de la diplomatie française, en référence aux très lourds bilans des interventions russes dans la capitale tchétchène et dans la grande ville du nord de la Syrie.
"Je pense que l'Ukraine gagnera". Invité de France 5 ce dimanche, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s'est risqué à un pronostic, estimant que la Russie ne gagnera pas la guerre qu'elle a déclenchée il y a plus de dix jours en Ukraine.
"Nous avons pris des trains de sanctions considérables, dont les effets sont en train d'être lourds et seront à mon avis de plus en plus lourds, ce qui fait que le prix à payer pour la guerre va devenir insupportable et qu'à un moment donné le président Poutine va être confronté au choix d'avoir des effets majeurs sur le fonctionnement de la Russie ou d'ouvrir des négociations", a-t-il expliqué.
Le siège des grandes villes inquiète le ministre Aussi, Jean-Yves Le Drian a salué la courageuse résitance du peuple ukrainien. "On rentre dans la logique des sièges, et la logique des sièges ça fait partie de notre sinistre expertise du fonctionnement et de l'action des forces russes", a-t-il néanmoins souligné.
"On a l'exemple de Grozny, on a l'exemple d'Alep et ça va recommencer", a ajouté le chef de la diplomatie française, en référence aux très lourds bilans des interventions russes dans la capitale tchétchène et dans la grande ville du nord de la Syrie.