Massifier le Bokk Gis-Gis demeure la principale préoccupation de Pape Diop. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il s’est rendu, samedi, à Gossas à l’invitation de Seydou Sylla pour inaugurer une permanence. L’occasion a été saisie par l’ex-Président de l’Assemblée Nationale pour attaquer le ¨Président Macky Sall et son Premier ministre, souhaiter la défenestration de Serigne Mbaye Thiam de son poste de ministre de l’éducation, inviter à corriger Yayah Jammeh avant de présager d’un mauvais hivernage si les dispositions qui s’imposent ne sont pas prises illico.
PAPE DIOP SUR SON PARTI ET LE RÉFÉRENDUM
Les élections législatives de 2017 se préparent déjà chez Pape Diop. Pour lui, la victoire passera nécessairement par une bonne organisation. « Pas question de faire comme l’Apr » dit-il, face à ses militants de Gossas. « Le parti que je dirige est partout dans le Sénégal. Nous constatons qu'au Sénégal les partis n’ont pas de structure. C’est le cas du parti au pouvoir qui fait tout dans le désordre. Nous allons commencer à placer les cartes et procéder à l’installation des cellules, des secteurs et des sections. Des responsables seront installés par consensus ou suite à une élection si le consensus n’est pas de mise. Cette organisation se fera avant les élections de 2017. Nous sommes déjà présents dans les 507 collectivités locales du Sénégal. Il nous reste à pénétrer les 48 000 villages du pays dont certains ont déjà été touchés… »
Pour ce qui est de la défaite du Non lors du référendum, Pape Diop a dénoncé « son aspect gaspillage ». A l’en croire, « jamais une élection, même présidentielle, n’a connu autant de dépenses que celles effectuées lors du référendum. Beaucoup d’argent a été gaspillé. » Il s’offusque aussi du nombre important de Sénégalais qui n’ont pas pu voter à cause de « la panne mystérieuse des machines » évoquée à quelques jours du vote. « Ils ont dit que 200 000 Sénégalais n’ont pas pu voter. C’est faux. Il s’agit de 400 000 qui ont été privés de vote. Dans beaucoup de localités du Sénégal, les résultats issus des bureaux de vote n’ont pas été affichés et les procès verbaux n’ont pas été donnés aux représentants du camp du Non. Nous exigeons que le fichier électoral soit dorénavant nettoyé. Dans certains villages, vous verrez un nombre de Oui supérieur au nombre d’habitants. Macky Sall, tout compte fait, a perdu sa légitimité avec notamment le taux impressionnant d’abstention constaté. Les référendums, en général, ce sont des plébiscites et pas ce que nous avons vu au Sénégal ».
PAPE DIOP SUR LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT
« Charité bien ordonnée commence chez soi ! » a voulu marteler Pape Diop qui estime que les autres régions du Sénégal perdent leur temps à attendre du Président Sall et de son premier ministre quelque chose pendant que ces derniers peinent à faire émerger Fatick, leur fief commun. « Cette région est celle d’où sont issus le Président de la République et son premier ministre. Il y a rien à Fatick et à Gossas. Ils nous distillent des slogans à longueur de journée. Ils ne font que parler et brandir des projets qui ne connaissent jamais des débuts d’exécution ». Il résumera la politique du Gouvernement à une panoplie de slogans et à des abus de pouvoir. L’exemple de la décision du ministre des Collectivités locales de destituer Aïda M'bodj de son poste de Présidente du Conseil départemental de Bambey est suffisamment éloquent. « Il s’agit d’un coup de force. Plusieurs responsables de l’Apr ont cumulé des fonctions. Et on sait que madame Aïda M'bodj a démissionné depuis longtemps et elle n’a jamais reçu de mise en demeure. »
PAPE DIOP SUR L’EDUCATION ET L’AGRICULTURE
« C’est l’Etat qui manque de respecter ses engagements. Le Sénégal a besoin d’avoir des dirigeants qui font ce qu’ils disent. C’est malheureux ! » Pour Pape Diop, tout est clair. C’est le gouvernement qui doit revoir sa copie dans cette affaire. Mieux, il doit même demander des comptes à son ministre de l’éducation, Serigne M'baye Thiam, qui semble être à court d’arguments face à la crise scolaire « C’est lui qui a créé tout ce blocage qu’on note dans le secteur de l’éducation. Et puis depuis qu’il est là, l’école va mal. Rien ne marche. Si j’étais le Président Macky Sall, même si je le garde dans le gouvernement, je l’aurai enlevé de la tête de ce ministère. C’est un facteur bloquant. Il doit partir pour qu’on trouve au moins quelqu’un qui soit en mesure de trouver des terrains d’entente avec les enseignants. »
Par rapport à l’hivernage prochain, il invitera l’Etat à s’évertuer à trouver des semences de qualité et en quantité suffisante non sans oublier de traiter de supercherie le total de récolte d’arachide donné par le Gouvernement et qui serait de 1 300 000 tonnes.
PAPE DIOP SUR YAYAH JAMMEH
Interpellé sur la question Gambienne, Pape Diop s’est voulu sévère. « Le problème de la Gambie est un problème très sérieux. Les régimes qui se sont succédé ont tous manqué de résoudre ce casse-tête. Le Sénégal devrait depuis longtemps prendre les dispositions pour créer une voie de contournement et éviter de passer par la Gambie. Jammeh fait chanter le Sénégal avec cette traversée via le bac. Pourquoi ne pas créer un port de ce côté-là, notamment à Foundiougne afin de déboucher sur Kafountine et Ziguinchor. Nous ne pouvons pas continuer à subir le diktat de la Gambie. On dirait que la Gambie n’intéresse même pas la communauté internationale. Yayah Jammeh fait ce qu’il veut, emprisonne qui il veut, tue qui il veut. Il ne respecte aucune convention. Il ne respecte pas les droits de l’homme. Des gens qui manifestent leur colère, pour se faire mater de la sorte, c’est inimaginable ! En tant que Président en exercice de la CEDEAO, le Président Macky Sall devrait rappeler à l’ordre Yayah Jammeh. La réaction des Nations Unies aussi est molle! »
Dakaractu.com
PAPE DIOP SUR SON PARTI ET LE RÉFÉRENDUM
Les élections législatives de 2017 se préparent déjà chez Pape Diop. Pour lui, la victoire passera nécessairement par une bonne organisation. « Pas question de faire comme l’Apr » dit-il, face à ses militants de Gossas. « Le parti que je dirige est partout dans le Sénégal. Nous constatons qu'au Sénégal les partis n’ont pas de structure. C’est le cas du parti au pouvoir qui fait tout dans le désordre. Nous allons commencer à placer les cartes et procéder à l’installation des cellules, des secteurs et des sections. Des responsables seront installés par consensus ou suite à une élection si le consensus n’est pas de mise. Cette organisation se fera avant les élections de 2017. Nous sommes déjà présents dans les 507 collectivités locales du Sénégal. Il nous reste à pénétrer les 48 000 villages du pays dont certains ont déjà été touchés… »
Pour ce qui est de la défaite du Non lors du référendum, Pape Diop a dénoncé « son aspect gaspillage ». A l’en croire, « jamais une élection, même présidentielle, n’a connu autant de dépenses que celles effectuées lors du référendum. Beaucoup d’argent a été gaspillé. » Il s’offusque aussi du nombre important de Sénégalais qui n’ont pas pu voter à cause de « la panne mystérieuse des machines » évoquée à quelques jours du vote. « Ils ont dit que 200 000 Sénégalais n’ont pas pu voter. C’est faux. Il s’agit de 400 000 qui ont été privés de vote. Dans beaucoup de localités du Sénégal, les résultats issus des bureaux de vote n’ont pas été affichés et les procès verbaux n’ont pas été donnés aux représentants du camp du Non. Nous exigeons que le fichier électoral soit dorénavant nettoyé. Dans certains villages, vous verrez un nombre de Oui supérieur au nombre d’habitants. Macky Sall, tout compte fait, a perdu sa légitimité avec notamment le taux impressionnant d’abstention constaté. Les référendums, en général, ce sont des plébiscites et pas ce que nous avons vu au Sénégal ».
PAPE DIOP SUR LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT
« Charité bien ordonnée commence chez soi ! » a voulu marteler Pape Diop qui estime que les autres régions du Sénégal perdent leur temps à attendre du Président Sall et de son premier ministre quelque chose pendant que ces derniers peinent à faire émerger Fatick, leur fief commun. « Cette région est celle d’où sont issus le Président de la République et son premier ministre. Il y a rien à Fatick et à Gossas. Ils nous distillent des slogans à longueur de journée. Ils ne font que parler et brandir des projets qui ne connaissent jamais des débuts d’exécution ». Il résumera la politique du Gouvernement à une panoplie de slogans et à des abus de pouvoir. L’exemple de la décision du ministre des Collectivités locales de destituer Aïda M'bodj de son poste de Présidente du Conseil départemental de Bambey est suffisamment éloquent. « Il s’agit d’un coup de force. Plusieurs responsables de l’Apr ont cumulé des fonctions. Et on sait que madame Aïda M'bodj a démissionné depuis longtemps et elle n’a jamais reçu de mise en demeure. »
PAPE DIOP SUR L’EDUCATION ET L’AGRICULTURE
« C’est l’Etat qui manque de respecter ses engagements. Le Sénégal a besoin d’avoir des dirigeants qui font ce qu’ils disent. C’est malheureux ! » Pour Pape Diop, tout est clair. C’est le gouvernement qui doit revoir sa copie dans cette affaire. Mieux, il doit même demander des comptes à son ministre de l’éducation, Serigne M'baye Thiam, qui semble être à court d’arguments face à la crise scolaire « C’est lui qui a créé tout ce blocage qu’on note dans le secteur de l’éducation. Et puis depuis qu’il est là, l’école va mal. Rien ne marche. Si j’étais le Président Macky Sall, même si je le garde dans le gouvernement, je l’aurai enlevé de la tête de ce ministère. C’est un facteur bloquant. Il doit partir pour qu’on trouve au moins quelqu’un qui soit en mesure de trouver des terrains d’entente avec les enseignants. »
Par rapport à l’hivernage prochain, il invitera l’Etat à s’évertuer à trouver des semences de qualité et en quantité suffisante non sans oublier de traiter de supercherie le total de récolte d’arachide donné par le Gouvernement et qui serait de 1 300 000 tonnes.
PAPE DIOP SUR YAYAH JAMMEH
Interpellé sur la question Gambienne, Pape Diop s’est voulu sévère. « Le problème de la Gambie est un problème très sérieux. Les régimes qui se sont succédé ont tous manqué de résoudre ce casse-tête. Le Sénégal devrait depuis longtemps prendre les dispositions pour créer une voie de contournement et éviter de passer par la Gambie. Jammeh fait chanter le Sénégal avec cette traversée via le bac. Pourquoi ne pas créer un port de ce côté-là, notamment à Foundiougne afin de déboucher sur Kafountine et Ziguinchor. Nous ne pouvons pas continuer à subir le diktat de la Gambie. On dirait que la Gambie n’intéresse même pas la communauté internationale. Yayah Jammeh fait ce qu’il veut, emprisonne qui il veut, tue qui il veut. Il ne respecte aucune convention. Il ne respecte pas les droits de l’homme. Des gens qui manifestent leur colère, pour se faire mater de la sorte, c’est inimaginable ! En tant que Président en exercice de la CEDEAO, le Président Macky Sall devrait rappeler à l’ordre Yayah Jammeh. La réaction des Nations Unies aussi est molle! »
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