Ce lundi soir au Burkina Faso, après une journée de confusion, des militaires ont fait une déclaration à la télévision nationale. Ils ont annoncé avoir mis fin aux pouvoirs du président Roch Marc Christian Kaboré ainsi que la suspension de l'Assemblée nationale et du gouvernement, la fermeture des frontières et la mise en place d’un couvre-feu de 21h à 5h du matin.
Les militaires putschistes ont confirmé, aux environs de 17h30 TU, le renversement du président Roch Marc Christian Kaboré. La déclaration, signée du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, « président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration[MPSR] » a été lue à la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).
« Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire et de l’incapacité manifeste du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation et suite à l’exaspération des différentes couches sociales de la nation, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a décidé d’assumer ses responsabilités devant l’Histoire, a lu le capitaine Sidaoré Kader Ouédraogo, coiffé d’un béret bleu. Le mouvement, qui regroupe toutes les composantes de forces de défense et de sécurité, a ainsi décidé de mettre fin au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré ce 24 janvier 2022. »
Il a dans la foulée annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale ainsi que la fermeture des frontières terrestres et aériennes du Burkina Faso. Il a également précisé que le coup d’État avait eu lieu « sans effusion de sang et sans aucune violence physique à l’encontre des personnes arrêtées ». Il a promis que le MPSR présenterait « un calendrier de retour à l’ordre constitutionnel ». Il s’agit, a-t-il conclu, d’un « tournant décisif » pour le Burkina Faso.
« Le président Kaboré a voulu éviter un bain de sang », avait confié un membre de son proche entourage, joint par Jeune Afrique peu de temps avant la lecture du communiqué, laissant entendre qu’il s’était résolu à démissionner.
Les militaires putschistes ont confirmé, aux environs de 17h30 TU, le renversement du président Roch Marc Christian Kaboré. La déclaration, signée du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, « président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration[MPSR] » a été lue à la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).
« Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire et de l’incapacité manifeste du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation et suite à l’exaspération des différentes couches sociales de la nation, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a décidé d’assumer ses responsabilités devant l’Histoire, a lu le capitaine Sidaoré Kader Ouédraogo, coiffé d’un béret bleu. Le mouvement, qui regroupe toutes les composantes de forces de défense et de sécurité, a ainsi décidé de mettre fin au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré ce 24 janvier 2022. »
Il a dans la foulée annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale ainsi que la fermeture des frontières terrestres et aériennes du Burkina Faso. Il a également précisé que le coup d’État avait eu lieu « sans effusion de sang et sans aucune violence physique à l’encontre des personnes arrêtées ». Il a promis que le MPSR présenterait « un calendrier de retour à l’ordre constitutionnel ». Il s’agit, a-t-il conclu, d’un « tournant décisif » pour le Burkina Faso.
« Le président Kaboré a voulu éviter un bain de sang », avait confié un membre de son proche entourage, joint par Jeune Afrique peu de temps avant la lecture du communiqué, laissant entendre qu’il s’était résolu à démissionner.