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Amélioration de la santé de la reproduction : Le programme « ADOS » mise sur 500.000 jeunes pour atteindre ses objectifs

Mercredi 26 Octobre 2022

La cérémonie de présentation publique du programme ADOS (Amélioration de la santé de la reproduction des adolescentes au Sénégal) a eu lieu hier mardi. L’objectif est de renforcer les capacités de recherche pour la production des données probantes et aussi renforcer le leadership des jeunes pour traiter les conséquences des violences basées sur le genre et sur la santé de la reproduction des adolescentes.
 
Malgré l'adoption de lois, l'élaboration de politiques et la mise en œuvre de programmes, dans le domaine de la santé de la reproduction les adolescentes, au Sénégal, sont confrontées à des défis importants et inter reliés dont la pesanteur des normes sociales et les conséquences des violences basées sur le genre. Ces défis les empêchant de jouir pleinement de leurs droits à une santé de la reproduction qui tient compte de leur situation. Selon Ramata Thioune, spécialiste de programmes au CRDI, le programme "Amélioration de la santé de la reproduction des adolescentes au Sénégal" (ADOS) a été mis en place pour apporter des réponses à ces défis structurels auxquels les adolescentes au Sénégal font face. D'un montant d'environ 3 milliards CFA (5 millions 760 mille dollars canadiens), ce partenariat de cinq ans (2020-2025) est financé par Affaires mondiales Canada (AMC) et le Centre de recherches pour le développement international (CDI) du Canada.
 
 
Le Programme ADOS a pour objectif, entre autres, de renforcer les capacités de recherche pour la production des données probantes et aussi renforcer le leadership des jeunes pour traiter les conséquences des violences basées sur le genre sur la santé de la reproduction des adolescentes. Il identifie et soutient également les conditions qui facilitent la collaboration et le développement de politiques intégrées et de pratiques concertées et efficaces qui protègent les adolescentes des violences basées sur le genre pour améliorer leur santé de la reproduction. Cette présentation a vu la participation des chercheurs, des officiels du pays, des membres du Comité de pilotage du Programme, des bénéficiaires, des membres de la société civile et des partenaires de terrain ainsi que les donateurs. « À travers cette présentation, nous voulons porter à la connaissance des décideurs et praticiens du développement les intentions d'ADOS qui sont en cohérence avec les priorités du Sénégal telles que déclinées par les autorités publiques à travers plusieurs lois et politiques.
 
 Cette cérémonie de présentation est aussi un prétexte pour partager les réalisations émergentes des différentes équipes de chercheurs, d'acteurs de la société civile, des organisations de jeunes qui portent le programme qui lui- même cherche à atteindre 400 000 adolescentes et 100 000 adolescents sénégalais sans oublier l'engagement des groupes de femmes, » a déclaré  Ramata Thioune, spécialiste de programmes au CRDI. « À ces bénéficiaires,  s'ajoute un partenariat stratégique avec au moins 40 décideurs politiques locaux et 10 nationaux, en plus d'au moins 200 praticiens et prestataires de services et 15 organisations de la société civile. Nous ciblons également un millier de leaders communautaires et une centaine de jeunes leaders communautaires formés pour encadrer 2000 adolescentes. Avec plus de la soixantaine de chercheurs, le Programme est également en mesure de développer et de mettre en œuvre des projets de recherche solides et de diffuser leurs méthodologies qui non seulement intègrent les conséquences des violences basées sur le genre et sur la santé de la reproduction des adolescentes mais elles cherchent aussi à contribuer aux transformations des relations de genre.»
 
Les thèmes couverts par le Programme comprennent les liens entre la santé des adolescentes et les mariages d'enfants, les mutilations génitales féminines, les viols, la santé mentale, l'accès limité aux informations et services de santé de la reproduction adaptés, et le manque de dialogue communautaire et intersectoriel. Les conséquences de la violence basée sur le genre sont aggravées par l'accès limité aux services de santé. Le Sénégal a adopté des lois et élaboré des politiques et des programmes visant à promouvoir une meilleure santé de la reproduction pour les adolescentes. Toutefois, les progrès sont lents en raison de lacunes importantes en matière de données, de connaissances et de mise en œuvre de ces politiques. Le lien entre la santé de la reproduction des adolescentes et la violence basée sur le genre n'est pas suffisamment pris en compte dans les politiques et les pratiques. Par conséquent, les adolescentes du Sénégal sont confrontées à des défis importants pour accéder aux services de santé de la reproduction et lutter contre la violence basée sur le genre.  Les facteurs qui sous-tendent ces défis ont beaucoup en commun et nécessitent une approche intégrée pour les comprendre et les
aborder. 
 
DIANA DIA
 
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