L’absence du ministère du commerce au sein du comité national «Force Covid-19» irrite le chef du service régional du commerce de Diourbel, par ailleurs Président de L'Amicale des Commissaires aux Enquêtes Économiques du Sénégal . Pour Amadou Touba Niane, plusieurs facteurs rendent indispensable la présence dudit Ministère dans le Comité plus qu’aucune autre entité.
«Le ministère du commerce aurait dû faire partie du comité national «Force Covid-19». Et ça, je l’ai dit au comité qui était de passage à Diourbel. Je n’ai pas compris, et je ne vois aucune entité qui soit mieux placée que le ministère du commerce à figurer dans ce comité», a laissé entendre ce mercredi, Amadou Touba Niane, le chef du Service régional du commerce de Diourbel.
« La gestion des produits alimentaires nous concernent directement et indirectement, en amont comme en aval. C’est nous qui donnons la Déclaration d’importation de produits alimentaires (DIPA) à l’entrée; qui est une pièce de recevabilité dans le processus de dédouanement et les autorisations FRA pour les produits locaux. En voilà une raison qui expliquerait que notre présence dans ce comité national soit indiscutable . Il s’agit aussi de faire respecter toutes les mentions obligatoires qui rentre dans le cadre du respect de l'information commerciale dûe aux consommateurs . Ce n’est pas parce qu’on donne des dons qu’on ne doit pas respecter certaines formes d’informations commerciales rendues obligatoires par les dispositions réglementaires . Le consommateur a des droits qu’on se doit de respecter et c'est à l'administration du Commerce d'y veiller particulièrement Et ce, même si on lui offre quelque chose gratuitement. Parce que cela a fait l’objet d’une transaction de la part de l’Etat qui achète et puis offre» », précise-t-il.
Aussi, poursuit Amadou Touba Niane, en matière de prix pour toutes ces denrées, il y avait déjà une structure de prix émanant du ministère du commerce. C’est vrai qu’il y’a une évolution haussière sur marché pour certaines denrées tel que le riz. Au moment de contracter avec ces opérateurs, il fallait procéder à la révision de l’arrêté qui fixe les prix. Nous détenons l’information sur ces prix-là et nous la connaissons mieux que cette administration qui pilote la distribution».
De l’avis de cet expert en commerce, «l’Etat, avec le principe de la légalité, doit se soumettre à ses propres règles. On ne peut pas avoir un arrêté du ministre du commerce qui fixe un prix plafond d’achat et de vente du riz à tous les stades de commerce, et vouloir, à côté, ramer à contrecourant par une contractualisation qui ne respecte pas les mêmes dispositions. C’est pour dire qu’on aurait pu aménager cet arrêté pour que les contrats soient conformes à l’esprit de l’arrêté».
Il ajoute «encore que pour les gels hydro alcooliques, c’est le ministère du commerce qui a fixé les prix. Et dans ce comité on discute de gels hydro alcooliques non? On aurait pu, avec la présence du ministère du commerce dans ce comité, régler d’autres problèmes encore non résolus jusqu’à présent notamment l’agrément de production de ces gels-là entre le ministère du commerce et celui de la santé puisqu’il s’agit de produit parapharmaceutique Outre la nécessité de rendre obligatoire l'agrément à travers un arrêté interministériel, l'intérêt aurait été aussi de préciser les mentions obligatoires sur les gels et renvoyer à une loi en cas de manquement pour les sanctions. La gestion du pain et la Covid est un autre sujet qui renforce notre conviction que le comité Force Covid 19 se porterait mieux avec la Présence du Ministère du Commerce en son sein. Et paradoxalement on nous fait travailler comme ce n’est pas possible sur le terrain, malgré le fait que nous ne fassions pas partie du comité».
L'AS
«Le ministère du commerce aurait dû faire partie du comité national «Force Covid-19». Et ça, je l’ai dit au comité qui était de passage à Diourbel. Je n’ai pas compris, et je ne vois aucune entité qui soit mieux placée que le ministère du commerce à figurer dans ce comité», a laissé entendre ce mercredi, Amadou Touba Niane, le chef du Service régional du commerce de Diourbel.
« La gestion des produits alimentaires nous concernent directement et indirectement, en amont comme en aval. C’est nous qui donnons la Déclaration d’importation de produits alimentaires (DIPA) à l’entrée; qui est une pièce de recevabilité dans le processus de dédouanement et les autorisations FRA pour les produits locaux. En voilà une raison qui expliquerait que notre présence dans ce comité national soit indiscutable . Il s’agit aussi de faire respecter toutes les mentions obligatoires qui rentre dans le cadre du respect de l'information commerciale dûe aux consommateurs . Ce n’est pas parce qu’on donne des dons qu’on ne doit pas respecter certaines formes d’informations commerciales rendues obligatoires par les dispositions réglementaires . Le consommateur a des droits qu’on se doit de respecter et c'est à l'administration du Commerce d'y veiller particulièrement Et ce, même si on lui offre quelque chose gratuitement. Parce que cela a fait l’objet d’une transaction de la part de l’Etat qui achète et puis offre» », précise-t-il.
Aussi, poursuit Amadou Touba Niane, en matière de prix pour toutes ces denrées, il y avait déjà une structure de prix émanant du ministère du commerce. C’est vrai qu’il y’a une évolution haussière sur marché pour certaines denrées tel que le riz. Au moment de contracter avec ces opérateurs, il fallait procéder à la révision de l’arrêté qui fixe les prix. Nous détenons l’information sur ces prix-là et nous la connaissons mieux que cette administration qui pilote la distribution».
De l’avis de cet expert en commerce, «l’Etat, avec le principe de la légalité, doit se soumettre à ses propres règles. On ne peut pas avoir un arrêté du ministre du commerce qui fixe un prix plafond d’achat et de vente du riz à tous les stades de commerce, et vouloir, à côté, ramer à contrecourant par une contractualisation qui ne respecte pas les mêmes dispositions. C’est pour dire qu’on aurait pu aménager cet arrêté pour que les contrats soient conformes à l’esprit de l’arrêté».
Il ajoute «encore que pour les gels hydro alcooliques, c’est le ministère du commerce qui a fixé les prix. Et dans ce comité on discute de gels hydro alcooliques non? On aurait pu, avec la présence du ministère du commerce dans ce comité, régler d’autres problèmes encore non résolus jusqu’à présent notamment l’agrément de production de ces gels-là entre le ministère du commerce et celui de la santé puisqu’il s’agit de produit parapharmaceutique Outre la nécessité de rendre obligatoire l'agrément à travers un arrêté interministériel, l'intérêt aurait été aussi de préciser les mentions obligatoires sur les gels et renvoyer à une loi en cas de manquement pour les sanctions. La gestion du pain et la Covid est un autre sujet qui renforce notre conviction que le comité Force Covid 19 se porterait mieux avec la Présence du Ministère du Commerce en son sein. Et paradoxalement on nous fait travailler comme ce n’est pas possible sur le terrain, malgré le fait que nous ne fassions pas partie du comité».
L'AS