Nouveau rebondissement dans l’affaire Wave Mobile Money Sa contre Sonatel. ll est désormais possible d’acheter directement du crédit Orange, via l’application Wave.
Dans le cadre de la distribution de crédit Air time, Wave Mobile Money SA avait saisi l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), d’une plainte contre SONATEL SA, conformément à la réglementation.
En vertu des textes en vigueur, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) qui a pour mission générique d’assurer le respect de la réglementation en vigueur et l’équilibre des secteurs des communications électroniques et des postes est intervenue dans cette affaire en privilégiant la conciliation, dans le sens de la poursuite des relations commerciales.
Il s’agissait pour le régulateur de régler ce différend, en toute impartialité, tout en préservant les intérêts des consommateurs, des deux opérateurs concernés et de toutes les parties prenantes. L’ARTP informe que sur fond de médiation, un dénouement heureux a été trouvé entre la SONATEL et Wave Mobile Money SA sur les points, notamment la signature et l’exécution du contrat de prestation d’encaissement pour la vente de crédit de téléphonique Orange. Un accord a été aussi trouvé sur la connexion de Wave Mobile Money SA aux APIs de SONATEL.
A rappeler que Wave avait saisi l'ARTP, qui avait demandé à Sonatel : " d'appliquer, sans réserve, les principes d'égalité et de traitement, de transparence et de non-discrimination, en accordant à WAVE MOBILE MONEY les mêmes conditions que celles appliquées à ses filiales ou ses associés ". Ce rappel à l'ordre à pousser Orange à permettre à l'entreprise américaine de redistribuer du crédit orange sur sa plateforme. Orange, pour justifier l'impossibilité d'acheter son crédit sur la plateforme de Wave, faisait savoir dans un communiqué récent que son concurrent demande une rémunération supérieure à ce qui lui était proposé pour ses ventes. Une justification qui n'avait pas convaincu les internautes, lesquels ont plutôt considéré l'attitude de Sonatel comme celle d'un mauvais perdant surtout que le concurrent américain l'a presque contraint à revoir à la baisse ses frais appliqués aux transferts d'argent.