L’affaire des impactés du Train Express Régional (TER) à Sebikotane est loin de connaitre son épilogue. Après l’arrestation de cinquante de leurs compagnons, dont 25 ont été déférés hier au parquet, les membres du Collectif des impactés de la 2e phase du Train express régional de Sébikotane réclament la libération de leurs collègues.
50 membres du Collectif des impactés de la 2e phase du Train express régional de Sébikotane ont été arrêtés ce week-end. Les membres dudit Collectif ne lâchent pas l’affaire et exigent leur libération. Macodou Mbengue, le président national des collectifs du TER, s’est ouvertement adressé au chef de l'Etat, Macky Sall. Selon lui, « ce qui est arrivé hier est inadmissible, des pères de famille, des personnes âgées, des femmes ont été arrêtés par la gendarmerie. Actuellement ils sont dispersés dans les brigades du département. Nous exigeons leur libération sans condition, car ce qu’ils sont en train de faire c’est de l’intimidation, sinon ils n’ont qu’à nous enfermer nous aussi », a-t-il ajouté.
Pour rappel, après le lancement de la phase début 2017 du train express régional, le Sénégal a lancé la deuxième étape le 5 mars dernier. Les travaux, d’un montant de 204 milliards de francs CFA, soit 310 millions d’euros, visent à construire un tronçon long de 19 km qui va impacter certains habitants de la commune de Sébikotane.
Après des négociations qui ont duré plusieurs années et sans résultats concluants, ces derniers qui ont tenu plusieurs manifestations de protestation lancent maintenant un appel au nouveau directeur de l’Apix, Abdoulaye Baldé, pour qu'il « fasse mieux » que Mountaga Sy, en vue d'un dénouement heureux de cette affaire.